Yona - Princesse de l'Aube Vol.18 - Actualité manga
Yona - Princesse de l'Aube Vol.18 - Manga

Yona - Princesse de l'Aube Vol.18 : Critiques

Akatsuki no Yona

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 23 Juin 2017

Le conflit contre l'armée de Kai bat son plein, et pour protéger ses camarades, Zeno vient de sacrifier sa vie... mais est-il vraiment mort ? Sous le regard médusé de tout le monde, le Dragon Jaune se relève, guérissant de ses blessures. Et dès lors, il adopte une tout autre attitude, plus mature, décidé à se relancer de plus belle dans la bataille pour protéger Yona et les autres dragons malades. En lui, on devine une facette inconnue, plus sombre et mélancolique, comme le laisse deviner une jaquette qui le montre comme on ne l'avait jamais vu. Quelle est la nature exacte de son pouvoir ? Quelle vie a-t-il menée jusqu'à présent ? Et quelles sont ses douleurs enfouies ?

L'intégralité de ce volume, du chapitre 100 au chapitre 105, se consacre enfin à celui des 4 Dragons qui restait jusqu'à présent le plus mystérieux. Et dès le début du tome, Mizuho Kusanagi fait fort, prend le soin de choquer (ou, en tout cas, de marquer) sur la condition de son personnage, en offrant des scènes de violence physique plus sanglantes et monstrueuses qu'aucune autre dans la série.

Qu'on le blesse mortellement, qu'on l'ampute, qu'on le décapite, encore et toujours, Zeno revient à la vie. Triste condition d'un immortel qui, pendant longtemps, n'a fait qu'errer sans but et en se désespérant de ne pas pouvoir mourir, voyant partir les uns après les autres tous les êtres en qui il tenait.

Le parcours millénaire de Zeno, en un seul volume, est raconté avec beaucoup de talent par une mangaka qui ne s'éternise jamais mais qui sait mettre en avant toutes les douleurs que son personnage a pu ressentir, en devant dire adieu à ses camarades ou à son seul amour, ou en se rapprochant de n'avoir jamais pu réellement protéger ses proches. C'est très classique, mais fichtrement bien fichu.

Ce passage donne également plus de sens à la façon très soudaine dont Zeno était arrivé dans le groupe, chose que l'on reprochait dans le tome concerné, mais ce n'est désormais plus le cas. Mais au-delà de tout le travail effectué sur le Dragon Jaune, ce flashback a aussi bien d'autres qualités, ne serait-ce que parce qu'il permet d'enfin éclairer plus de choses sur la légende du roi Hiryû et de ses Dragons de première génération. Ainsi, Mizuho Kusanagi remonte enfin aux origines de tout. Et certains passages soulignent très bien l'espoir qu'à Zeno de retrouver enfin en Yona l'esprit de l'homme qu'il a respecté plus que tout. Par exemple, en serrant dans ses bras Zeno, Hiryû a eu exactement la même réaction que Yona.

Qui aurait pu s'imaginer, sous cette bouille joviale et insouciante, que se cachait un tel parcours ? La mangaka joue bien son coup et parvient à frapper juste en offrant l'un des volumes les plus touchants de sa série. La traduction fait elle aussi très bien le job, notamment en sachant jouer sur le "nouveau" Zeno que l'on découvre, dont la façon de parler est plus mûre.

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs