Yamato Nadeshiko Vol.3 : Critiques

Critique 2

Le volume précédent se terminait sur l'assassinat du propriétaire de l'auberge où la petite bande passe le week-end. Loin de se soucier de l'implication éventuelle de Ranmaru, que les employés désignent comme un suspect, Sunako est aux anges lorsqu'elle trouve des traces de sang issues du méfait la guidant vers le véritable coupable.

Retour à la réalité avec les examens. La tante de notre héroïne propose un nouveau challenge à ses locataires : faire obtenir à sa nièce 80 % au test de mathématique, son talon d'Achille. Mais le souvenir du baiser qu'elle a reçu de Kyohei paraît bien plus handicapant.

Toujours aussi peu concernée par son entourage, Sunako suit son petit bonhomme de chemin, allant jusqu'à s'ignorer elle-même, pas vraiment intéressé par ses résultats scolaires. Elle alterne forme humaine et format SD. A noter que cette première forme est surtout revêtue quand elle doit lutter pour l'honneur de ceux qu'elle ne considère pourtant pas comme ses amis. Contrairement à ceux-ci qui s'y attachent un peu plus, notamment Noi-Chan. Elle l'approche avec moins d'appréhension. Tout comme Kyohei qui voit parfois en elle une rivale en baston ou coolattitude. Si on tient en plus compte de leur caractère similaire, on se dit qu'une possible relation amoureuse n'est pas près d'arriver.

Critique 1

« Il paraît qu'il y a des choses dans la vie... dont il vaut mieux ne pas se souvenir! Mais, c'est sans compter ceux qui vous les rappellent sans cesse... »

Ce troisième tome est assez délirant. Entre meurtres, choses étranges dans le lycée, vampire, et gang, on ne s'ennuie pas. On s'attache un peu plus à ces garçons hors du commun, eux qui se décarcassent autant qu'ils le peuvent pour rester dans la belle demeure, à prix raisonnable. On entre facilement dans les délires de l'auteure, quoique, l'histoire du meurtre est assez lourde à lire, mais elle ne dure pas longtemps. Heureusement pour Kyôhei qu'on se trouve dans un manga, car l'auteure lui en fait voir de toutes les couleurs, et plus particulièrement: le rouge! Car celui-ci, sur deux chapitres consécutifs, se voit maculé de sang. Pourtant, chose étrange, il ne garde jamais une égratignure! C'est de cette manière que Tomoko Hayakawa se plaît à aller au bout des choses, poussant ainsi le comique et les situations délirantes à leur extrême.
On constate, dans le dernier chapitre, que les dessins ont deux styles bien différents. En effet, l'auteure s'est beaucoup faite aidée par Tensai, un autre mangaka. C'est ainsi que les scènes de combats ont pu être dessinées, et très réussies. Ce changement, qui allie deux styles différents, est troublant au début, mais plein de dynamisme. Grâce à ce dernier chapitre à la fois violent et ridicule, on garde une impression assez positive de ce troisième volume.