Yakuza love theory Vol.2 - Actualité manga

Yakuza love theory Vol.2 : Critiques

Love Riron

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 27 Février 2015

La séduction de Saki, collègue de Yarahata à la supérette, va devoir atteindre, car voilà que notre ancien loser croise Nakayama, ancienne et séduisante camarade. Tout faire pour augmenter ses chances de conclure durant la soirée… Telle sera la tâche de Yarahata avec le constant soutien d’Aiya, défunt prophète de l’amour !


Courir deux lièvres à la fois ne semble pas déranger Yarahata qui, maintenant qu’il a croisé la route de Nakayama, semble avoir oublié sa charmante collègue de boulot. Et forcément, si sa discipline suit la voix de la drague, Aiya ne peut que le briefer sur les arcanes de la séduction. C’est sur cette idée que se construit le début du second tome de la série qui clôt le chapitre autour de Nakayama, avant de repartir de plus belle sur la charmante Aiya qui va dévoiler bien des points communs avec le protagoniste… Tout un programme !


Ce que l’on retient forcément après notre lecture, c’est nos crampes à la mâchoire tant cette suite est drôle, et sur bien des points. Il y a d’abord quelque chose d’encore plus farfelu que sur le premier volet, à savoir les enseignements d’Aiya tellement improbables et à prendre au millième degré que chaque théorie permet de repousser la limite de l’imagination des auteurs. Evidemment, messieurs, ne cherchez pas à reproduire ces préceptes avec l’élue de votre cœur au risque de vous manger sa main au visage, car toutes les situations et les leçons apprises par Yarahata sont tournées de manière faussement sérieuse afin de paraître invraisemblables. Impossible de s’offusquer de la condition féminine ici tant tout est ridicule et le discours cynique sur la drague ne manque pas de faire mouche.


Autre point d’hilarité, les plus connaisseurs des lecteurs ne manqueront pas de déceler les différentes références au manga au fil des chapitres, l’un d’entre eux étant même un immense hommage à la série Jojo’s Bizarre Adventure, passage qui se détache brièvement de l’histoire pour que les mangaka crient leur amour de ce titre en proposant une histoire plus déjantée qu’à l’accoutumée.


Au milieu de ce déluge de gags, l’histoire avance doucement puisque la seconde partie du tome, centrée sur Aiya donc, va développer le background de la demoiselle ainsi que d’autres personnages. Les auteurs jouent ici et de manière peu originale avec les clichés qui entourent l’otaku, mais tout cela a le mérite de rapprocher les éventuels futurs amoureux en plus de faire intervenir des personnages secondaires qui jouent autre chose que le rôle de figurant. Le volume a beau ne pas se conclure sur un cliffhanger, on reste curieux de connaître le dénouement de ce qu’on pourrait qualifier « d’arc Monster Hunter », avec évidemment une référence à la saga vidéoludique.


Les frasques d’Aiya et de son disciple de l’amour Yarahata se poursuivent, et quel plaisir de savourer une comédie sentimentale autant décomplexée qui assume à 200% son absurdité en débridant chacun de ses délires tout en jouant sur les références à la culture otaku. La lecture reste toujours aussi divertissante et hilarante, on en vient presque à regretter que le titre ne fasse que cinq tomes.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs