Worst Vol.16 : Critiques

Suite à 26 jours d'affrontements consécutifs, le lycée Kawadani s'est, malgré lui, incliné face à Hisashi Amachi et a rejoint ce dernier. Lentement mais sûrement, Amachi continue sa conquête de territoire et rien ne semble l'arrêter... Avide de domination, il ordonne à Zemnei Muroto de s'attaquer à Mitsunobu Tsukimomoto, l'aîné des frères Gekkô. Réaction prévisible s'il en est : les crânes rasés de Hôsen ne supportent pas cet affront et organisent sans plus tarder une riposte contre la bande à Amachi. C'est une nouvelle guerre sanglante qui commence...

Ce seizième tome de Worst est le dernier paru dans l'hexagone, Panini Manga ayant stoppé la commercialisation de cette série n'ayant pas attiré les foules, mais étant très addictive. Ce dernier tome se doit donc d'être pleinement savouré, et ce, de la première jusqu'à la dernière page. Hiroshi Takahashi, quant à lui, fait en sorte de nous offrir un maximum de sensations. Il continue de se faire plaisir en mettant en scène des scènes de bagarres et des duels toujours plus intenses et violent(e)s. Le style de l'auteur ne bouge pas d'un poil et c'est tant mieux ! Nous prenons toujours notre pied dans ce dédale de fureurs, chaque coup de poing asséné à un personnage nous parvient également en pleine figure et nous en redemanderions volontiers, le spectacle que nous a concocté le mangaka étant très jouissif.

La trame scénaristique progresse à grands pas, que ce soit au niveau de la conquête de Hisashi Amachi et des éléments. De grandes révélations se faufileront lors de la lecture et elles ne tarderont pas à éclater au grand jour. Une chose est sûre : la suite s'annoncera encore plus dantesque, mais nous ne pourrons pas en profiter, malheureusement... La narration est toujours très fluide, le mangaka conserve précieusement ses atouts et se permet même quelques fulgurances dans ce tome. C'est un réel plaisir de lire ce seizième volume de Worst tant le récit captivant à souhait.

Si la tension présente depuis quelques tomes continue de s'accentuer dans ce tome, Hiroshi Takahashi n'oublie pas de nous offrir quelques moments de légèreté qui tombent constamment à point nommé pour nous faire oublier, l'espace d'un instant, tout ce déchaînement de violence s'abattant sur la ville. Par ailleurs, la petite crainte soulevée à la fin du précédent tome ne se confirme pas à la fin de cet ultime volume. Mais Panini Manga a eu la brillante idée (après l'erreur commise pour le tome 14) de nous faire baver en nous livrant des informations croustillantes sur les événements à venir... Merci !

Du premier au seizième tome, Worst aura été une franche réussite. Réussite due à une galerie de personnages tous plus attachants les uns que les autres, à un style graphique réaliste à souhait et à une action frénétique, offrant des moments mémorables et inoubliables. Chapeau bas Mr Takahashi !