Worst Vol.13 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 13 Août 2014

Après de nombreuses recherches, le Front de l’Armement a enfin découvert quel était l’auteur de l’attaque visant Harumoto, le leader des Black Marked Tigers. L’heure de la révélation est arrivée et elle risque bien de surprendre beaucoup de monde.

D’entrée de jeu, Hiroshi Takahashi marque un point en faisant grimper la tension d’un cran lors de la découverte du responsable de cette agression, les informations fournies sont claires, recherchées et on peut aisément deviner que l’intrigue prendra une tournure encore plus immersive après cette déclaration fracassante. Ce virage narratif se constate également du côté de la mise en scène, mise en scène qui gagne en fermeté et en puissance dans ce début de volume.

Le reste du tome sera consacré aux tensions houleuses mais habituelles entre Suzuran et Hôsen. Au lieu de jouer la carte de la répétitivité et de nous offrir une énième bagarre entre les deux lycées, Hiroshi Takahashi préférera jouer la carte de la singularité et focalisera notre attention sur quatre visages : Astro Tsutomu/Hana Tsukishima pour Suzuran et les frères Gekkô pour Hôsen. Un petit air de revanche se glissera dans l’atmosphère et l’auteur n’hésitera pas à introduire cela dans son récit. Le résultat sera très satisfaisant, la patte graphique du mangaka faisant encore une fois des merveilles

Hiroshi Takahashi se régale donc en étoffant son univers et en faisant évoluer les composantes de sa série mais il ne peut pas s’empêcher de rester rigoureusement égal à lui-même. Le fond reste toujours le même et Hiroshi Takahashi ne semble plus vouloir sortir de ses sécurisantes frontières. Le lecteur, quant à lui, sent et sentira toujours le talent du mangaka, passera, comme toujours, un agréable moment mais regrettera le fait que le mangaka ne veuille pas sortir de son propre style. Les précédents tomes ont déjà exploré toutes les facettes de la marque de fabrique de l’auteur et un peu de sang neuf ne serait pas de refus.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Kimi
13 20
Note de la rédaction