Witchcraft works Vol.7 : Critiques

Takamiya et Ayaka ont échappé au pire et ont pu sauver l’entièreté de leur ville. A présent Weekend défaite, nos héros s’en retournent à leur vie de tous les jours. Et comme toujours, ce quotidien offre son lot de combats, de quiproquos et de bons sentiments et ce, avec bien entendu une petite pointe de folie. 

 

Après nous avoir proposé sa première grande intrigue, Ryu Mizunagi revient à un rythme plus reposant et transitionnel. L’auteur met dès lors en évidence des petites anecdotes qui se veulent amusantes et plein de délires. Il n’en oublie pas pour autant d’insuffler quelques éléments allant servir pour la suite des événements, à savoir notamment le passé mystérieux de Kagari et de Takamiya. Jusqu’ici les petits épisodes burlesques de l’auteur avaient toujours été assez efficaces et plaisants à suivre. Mais, cette fois-ci, la sauce ne prend pas vraiment. On a du mal à suivre les différents délires que met en place l’auteur, car ceux-ci ne sont tout simplement d’aucune utilité, voire ridicules. Ils ont même tendance à rendre le lecteur perdu par tant d’incohérence. Ce qui est d’autant plus regrettable, c’est que la mise en place de la trame concernant le passé respectif de nos héros est des plus intrigantes et est plus ou moins bien amenée. 

 

Heureusement, ces petites histoires s’achèveront vers la seconde partie du volume pour s’intéresser plus particulièrement à sa nouvelle quête (le passé de nos personnages principaux). Ce présent tome se veut donc en demi-teinte, entre de bonnes choses et d’autres moins bonnes. Néanmoins, cela ne vient en aucun cas amoindrir tout notre intérêt pour la série, qui ne nous a jusqu’ici pas encore vraiment déçue. Et tout nous laisse à faire penser que le prochain opus sera des plus marquants.