UQ Holder! Vol.8 : Critiques

Faisant équipe avec Afro, Tôta et Kurômaru passent les sélections du tournoi de Mahora et défont un à un leurs adversaires, leur permettant ainsi d’accéder aux combats supérieurs face à des adversaires de classe A. Tôta est alors surpassé face à ces puissants, c’est à ce moment précis qu’il croise la route d’Evangeline et de Dana, la Sorcière des Failles, qui prend alors le jeune homme et ses amis sous son aile pour assurer leurs entraînements…

UQ Holder fait le parallèle avec Negima ! et a entamé sa propre phase du tournoi de Mahora qui a changé depuis le temps. Initiant un schéma plus original à travers la phase de sélection, Ken Akamatsu oriente son arc vers une phase d’entraînement cette fois plus développée que précédemment. Une phase classique dans tout shônen, certes, mais l’auteur en profite généralement pour y intégrer de nombreux éléments consistant à développer les personnages et l’intrigue, et UQ Holder ne fait pas exception à la règle.

On retrouve ainsi le style des entraînements de Negima ! et à ce titre, difficile d’être dépaysé. L’intrigue se focalise toutefois sur Tôta, bien que ses acolytes soient présents, permettant alors de faire le point sur le héros et les mystères qui entourent ses pouvoirs. Utilisant alors tout le background du personnage et de la série, l’auteur amène des mécaniques très intéressantes, un peu alambiquées pour quiconque lirait l’œuvre sans être passé par la série précédente, mais qui contribue à approfondir l’univers et amène des pistes très intéressantes autour de Tôta.

Afin de pimenter toute cette phase du récit, Ken Akamatsu semblant reconnaître la redondance des phases d’entraînements par l’excentricité qu’il amène, le scénario plante le personnage de Dana, sorcière presque grotesque par son aspect visuel premier si bien qu’on la prendrait pour un ennemi, mais l’auteur fait suffisamment dans l’originalité pour en faire une figure étonnante et entretient de bonnes dynamiques avec les personnages. Elle est d’ailleurs accompagnée par un « nouveau » personnage, un mystère de ce tome qui ne manque pas de titiller notre curiosité, amenant avec lui quelques révélations tout en laissant des portes ouvertes pour la suite du récit concernant la relation entre Tôta et Eva. L’intrigue de UQ Holder est donc riche en promesses, en espérant que le mangaka les exauce.

En définitive, si le simple fait que l’intrigue entre dans la classique phase de l’entraînement, celui-ci continue d’explorer les mécaniques de l’univers qui a évolué depuis Negima !, se permettant même t’apporter quelques touches d’intérêts supplémentaires grâce aux personnages de Dana et de la petite Evangeline. Même dans le classique, la série se montre toujours aussi séduisante.