UQ Holder! Vol.13 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 21 Juillet 2017

L’amorce du tournoi est chamboulée par un débarquement surprenant : celui de Negi Springfield et des membres de l’Ala Alba. Mais Tôta a conscient que son « grand-père » est manipulé par le Mage du Commencement, et c’est sans réfléchir qu’il se dresse face à ces ennemis. Albireo, de l’Ala Alba, entre alors en scène et provoque une illusion pour montrer à Tôta celui que fut Negi auparavant, alors qu’il n’était qu’un enfant et professeur d’une classe de collégienne…


De l’aveu de Ken Akamatsu, UQ Holder ! n’est plus à considérer comme une série indépendante, mais bel et bien comme la suite de Negima. On le savait depuis un moment, l’intrigue jouant sans cesse sur les chamboulements apportés par la fin de la série précédente, mais cette confirmation permet de savoir à quoi nous avons affaire, et les enjeux de UQ Holder ! ne seront pas bien différents de ceux de l’arc final de l’aventure de Negi, à savoir la lutte contre le Mage du Commencement, l’occasion de développer tout ce qui était resté sous silence dans l’œuvre précédente.


Dans cette optique, le début de ce treizième tome vient émouvoir les fans qui suivent la saga depuis le début de Negima ! et propose ni plus ni moins un retour dans le passé, à l’époque où Negi était enfant. Et c’est ce que va faire tout ce volume d’une manière globale, comme s’il insistait sur le lien entre les deux titres, puisque tout ici est fait pour caresser le fan dans le sens du poil. Avec le passage en parution mensuelle pour UQ Holder !, Ken Akamatsu a donc entièrement revu ses ambitions, ce qui explique cette insistance et se révèle assez plaisant, bien qu’on ait conscience que la recette est un peu simple.


Pourtant, loin de faire seulement dans le fan-service, ce volume propose bien des éléments, parfois évidents, mais aussi camouflés et distillés dans les différents chapitres. Après quelques pages pleines de légèreté, rappelant le ton harem des débuts de Negima, l’action se réveille et demeure incessante jusqu’à la dernière page. Le côté nerveux de la saga est bien de retour et à ce titre, le tome entier demeure palpitant. Les personnages étant globalement des monstres de puissance, le mangaka joue avec cet aspect pour proposer une première opposition entre les deux camps palpitante. Une longue séquence où l’auteur démontre tout son sens de la scène en scène et se lâche, quitte à provoquer quelques confusions dans les rebondissements, notamment dans le retour d’un certain personnage qu’on ne pensait pas vraiment revoir et dont la présence sur la couverture a de quoi raviver la flamme de la nostalgie.


Par l’amas de pirouettes scénaristiques présent dans la bataille, le lecteur pourra se trouver facilement perdu. Pourtant, Ken Akamatsu, même s’il s’éparpille un peu, semble montrer qu’il savait où il allait avec la fin de Negima. La situation de Negi et les siens semble claire, et le Mage du Commencement se dévoile un peu plus au fil des tomes. Et si jusqu’ici des personnages comme Fate semblaient indécis dans leur positionnement, les camps semblent maintenant bien en place, et les enjeux majeurs de UQ Holder ! aussi.


En clair, par ce tome riche en action, en fan-service et même en émotion, l’auteur assume complètement sa série et la lance véritablement, la suite devrait donc redoubler d’intérêt et ne plus avoir le fessier entre deux chaises. Notons aussi que bien que les personnages de Negima brillent par leur charisme et font appel à l’émotion des lecteurs, les vedettes de UQ Holder ! restent bien présentes et n’ont pas grand-chose à prouver. Ken Akamatsu maitrise assez bien tout ce large casting, raison de plus pour lui faire confiance pour la suite.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16.5 20
Note de la rédaction