Twittering birds never fly Vol.4 - Actualité manga

Twittering birds never fly Vol.4 : Critiques

Saezuru tori wa habatakanai !

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 03 Janvier 2018

Critique 2


Yashiro en étant le numéro deux du groupe criminel Shinsei risque sa vie à chaque instant. Alors qu’il se trouve avec Dômeki, il se fait grièvement blesser par arme. Même s’il est hors de danger, Dômeki ne supporte pas d’avoir échoué dans sa protection et se tranche le doigt en punition. Yashiro ne peut laisser cette attaque sans conséquence et décide de trouver qui essaye de l’éliminer. En pleine guerre des clans, Yashiro prend également conscience des sentiments qu’ils commencent à éprouver pour son garde du corps.


Yashiro est très remonté et cherche qui en a auprès de sa vie. Le voilà à détricoter toute une machination qui serait tenue par Hirata. La guerre des clans fait rage et certains sont prêts à tout par soif de pouvoir, argent et jalousie. Kou Yoneda tourne principalement son intrigue vers les guerres de clans, les tensions et les trahisons. Elle nous livre bon nombre d’information nécessaire à la compréhension de toute cette machination, mais également pourquoi certains sont devenus loyaux envers Yashiro. Concernant la relation entre Yashiro et Dômeki, l’auteur l’aborde plus en arrière-plan. Que ce soit l’un ou l’autre, ils savent que toute relation entre membres du clan est interdite pour éviter tout problème par la suite. Mais, Dômeki n’arrive pas à résister et tout ce qu’il souhaite et désire c’est de protéger Yashiro. Quant à Yashiro, il prend conscience de ses sentiments envers Dômeki et il ne peut résister à son envie de le posséder et de le faire sien… Malgré les interdits, Yashiro et Dômeki franchissent un nouveau cap dans leur relation. Mais nous nous demandons quelles en seront les conséquences sur la stabilité du clan.


Même si l’auteur consacre principalement son intrigue sur les guerres de clans, elle prend le temps de développer la relation entre nos deux yakuzas. Nous avons hâte de connaitre la suite et surtout des risques que cela entraine pour Yashiro.


Critique 1


Avec son statut et son comportement dépravé qui ne plaît pas à tout le monde, Yashiro attire forcément des haines sur lui, ce qui lui a valu d'être la cible d'une tentative de meurtre. Il en est ressorti blessé, une blessure que son garde du corps et amant Dômeki ne peut se pardonner, au point d'être fidèle aux règles yakuza en se tranchant le petit doigt. La recherche de l'instigateur de cette tentative de meurtre bat son plein, et l'on constatera que Dômeki est loin d'être le seul à tenir à son patron. Car quand il apprend que Ryûzaki, le patron du clan Matsubara, est le principal suspect, Nanahara prend la décision toute personnelle d'aller à sa rencontre pour le tuer... Seulement, en sortira-t-il indemne ?


Après plus d'un an et demi d'attente, Twittering birds never fly nous replonge pourtant très facilement dans son univers de yakuza fascinant, capable d'être aussi beau et captivant que brutal et dangereux. Des facettes que le trait le trait fin et bien ancré et la mise en scène pleine d'impact ou élégante de Kou Yoneda parviennent toujours à bien souligner.


Ici, l'affaire de la tentative de meurtre sur Yashiro bat son plein et amène bien des rebondissements, tout cela n'étant visiblement qu'une partie de problèmes plus importants. Car entre les ambitions personnelles de certains voulant monter les échelons, les manigances et rivalités entre clans et les haines et jalousies, beaucoup de choses apparaissent peu à peu.


Yashiro, dans tout ça, continue de fasciner son monde, tant il ne laisse personne indifférent. Entre ceux qui le haïssent, ceux qui profitent de sa dépravation, ceux qui en sont dégoûtés, ceux qui l'aiment peut-être plus véritablement, ou ceux qui ont simplement un profond respect pour lui, il ne cesse d'attirer l'attention, d'autant qu'il a toujours ce don pour les propos acérés à même d'entretenir l'énervement des autres, parfois comme si tout ça n'était qu'un jeu pour lui. Et pourtant, il semble avoir en son for intérieur bien changé depuis l'arrivée de Dômeki. Les sous-entendus maso sont toujours là, mais les relations où il se laisse traiter comme un chien ne sont plus, et il semble peu à peu prendre conscience de ses réels sentiments pour son garde du corps.


Dômeki, pourtant, est moins mis en avant pendant une grosse partie du tome, et il faudra attendre la dernière partie du volume pour qu'il soit réellement sur le devant, essentiellement à travers sa relation avec Yashiro. Une relation qui a toujours quelque chose d'assez brut et intense, alors même que l'homme est impuissant. Mais sur ce dernier point, la fin du tome pourrait bien amener une importante avancée, comme un symbole de ce que Dômeki ressent lui-même pour ce patron qui l'attire tant.


Si Dômeki est moins en avant pendant une grosse partie du volume et que les rebondissements sont bien entretenus, c'est grâce à un personnage : Nanahara, qui n'a jamais été autant mis en avant qu'ici. En allant directement régler le compte de Ryûzaki, le sbire de Yashiro semble plus que jamais proche du danger et de la mort, et l'heure est alors venue de découvrir pourquoi il se donne tant pour son patron, à travers un flashback qui dévoile son parcours. Nanahara gagne beaucoup en consistance, séduit pour sa loyauté envers un Yashiro qu'il respecte et pour qui il ne ressent pas les mêmes désirs que les autres, et plaît aussi pour sa part plus naïve.


Une réussite, encore une fois. Kou Yoneda reste parfaitement maîtresse de son récit.


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Einah

15.5 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
17.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs