Terra Formars Vol.8 - Actualité manga
Terra Formars Vol.8 - Manga

Terra Formars Vol.8 : Critiques

Terra Formas

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 14 Novembre 2014

L'équipe chinoise a dévoilé ses véritables intentions, et pour les contrer, les équipes Américano-Japonaises et Russes doivent s'allier. Voilà pour ce que l'on peut retenir de l'histoire dans ce tome. C'est maigre, me direz-vous. Mais dans les faits, ce huitième volume se résume à peu près à ça. La série ayant surtout été jusqu'à présent reconnue pour son action bourrine et ses délires explicatifs, ça n'aurait rien de très dérangeant, si l'on ne s'était pas attendu à voir le scénario se consolider un peu plus après le septième tome qui relançait bien les choses de ce côté-là, et surtout si la baston ici présente n'était pas si faiblarde.


Dans les faits, la recette reste pourtant à peu près la même que d'habitude : dans un tome quasiment entièrement orienté action où Chinois d'un côté, Américano-Japonais et Russes de l'autre se mettent sur la face, les choses commencent pourtant assez bien avec un affrontement au sommet entre ce cher Asimov et le chef chinois Liu Yiwu, qui nous offre notre dose de coups violents, de capacités surhumaines héritées d'animaux et d'explication fun. Puis la narration sait de nouveau nous prendre au dépourvu, en même temps que les personnages, quand les cafards reviennent sur le devant en prouvant à nouveau toutes leurs incroyables facultés d'adaptation. Evoluant décidément très vite, ces mignonnes bébêtes ont su se relever après la mort de leur leader, et semblent avoir tiré des leçons de leurs erreurs, ce qui les rend toujours plus dangereuses lors d'un affrontement où tout le monde ne ressortira pas indemne.


Le problème vient donc surtout d'ailleurs : une mauvaise exploitation des personnages, hormis Liu et Asimov en début de tome, ce qui rend peu à peu le tome de plus en plus lourd à lire. A force d'enchaîner l'action et les personnages, les auteurs commencent à avoir du mal à bien faire ressortir la plupart des protagonistes, ce qui est particulièrement vrai pour les différents membres chinois dont on ne retient pas grand-chose (pas même le nom), et dont les capacités, pour certains, s'avèrent trop vite exposées (hormis pour la petite mignonne de la fin de volume). Pire, Ken-ichi Tachibana a ici toutes les peines du monde à varier les physiques de ses personnages : la plupart des membres de l'équipe chinoise ressemblent à d'autres personnages des autres équipes, et même certains Chinois se ressemblent trop entre eux, si bien qu'à quelques reprises on se demande qui est qui.


Ultime témoin d'une assez mauvaise gestion des choses, le focus sur Alexander en fin de tome s'avère très poussif dans les explications sur le pouvoir et sur le passé de ce personnage, et se conclut sans réellement passionner, avec un sacrifice limite idiot qui ne nous fait rien ressentir, là où d'autres choses de ce type mieux préparées avaient su, par le passé, provoquer en nous un petit sursaut de surprise ou d'amusement.


Après un septième volume qui relançait bien l'intrigue, les auteurs se plantent un peu avec ce huitième tome assez poussif et confus. Le premier vrai petit faux pas de la série promet tout de même de vite s'estomper, au vu des toutes dernières pages.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs