Syndrome 1866 Vol.2 - Actualité manga

Syndrome 1866 Vol.2 : Critiques

Tsumi to Batsu

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 14 Mai 2010

Miroku est à présent déterminé à assassiner Hikaru, la proxénète qui manipule ses amies et qui ne ressent aucun scrupule dans ses agissements. Mais alors qu'il met peu à peu son plan en marche, le voilà à nouveau accablé de doutes. Sera-t-il capable d'aller jusqu'au bout de son intention ?


Après un premier volume qui prenait le temps de mettre en place l'intrigue de la série, Syndrôme 1866 démarre véritablement et l'action s'accélère au fur et à mesure des pages. Miroku est dans un premier temps divisé par ses envies meurtrières, au bord de la schizophrénie lorsqu'on le voit émettre un dialogue intérieur. Mais très vite, le danger se resserre autour du jeune homme : les réseaux de yakuzas entourant Hikaru finissent par se méfier de lui. Dès lors, on pourrait croire que le récit allait entamer une temporisation... mais il ne s'agissait là que d'une manière pour Naoyuki Ochiai de faire rebondir son histoire de plus belle, après avoir bouclé la boucle des premières pages du tome précédent.


Le salut viendra d'un personnage que l'on attendait plus, la jeune Risa, victime d'Hikaru qui a fait naître les pulsions meurtrières de Miroku. Voyant dans le jeune homme son prince charmant, elle viendra à s'en rapprocher et à lui demander de l'aide directement. Bien plus qu'une simple cruche, Risa finira par nous intriguer par son désespoir et sa folie intérieure insoupçonnée... et devient au final un des protagonistes les plus réussis !


La machination se met alors en place tout au long du tome, notre héros imaginant tous les cas de figure possible... Y arrivera-t-il sans encombre ? La fin du volume vous le dira... après un suspens de très longue haleine. La seule ombre au tableau vient de l'édition, avec un lettrage des onomatopées plus que discutable (le chant des cigales s'imposant beaucoup trop). Un tome intense, ou la gravité de l'action se mêle à celle des réflexions, et mettant une claque au reste des pseudo-héros psychopathes en herbe (Light Yagami en tête). 


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
18 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs