Slam dunk Vol.1 - Actualité manga
Slam dunk Vol.1 - Manga

Slam dunk Vol.1 : Critiques

Slam dunk

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 16 Juin 2008

Faut-il encore présenter Slam Dunk aujourd’hui ? La série fétiche du génie Takehiko Inoue, l’un des trois seuls mangakas à avoir dépassé le million d’exemplaires vendus, malgré l’originalité des thèmes qu’il développe.
En effet, je pense que vous l’aurez tous compris, Slam Dunk est un shonen qui porte sur le Basket Ball. Et à l’époque (en 1991), c’était le premier du genre : le basket était un sport très peu répandu dans l’archipel … Une prise de risque marketing largement tempérée par les indubitables qualités de la série, visibles dès le premier volume.
Hanamichi Sakuragi est un collégien rebelle, qui ne jure que par ses poings pour faire valoir ses intérêts. Le basket ? Jamais entendu parler.
Seulement voilà, après sa 50ème déclaration d’amour qui se solde sur un échec, Sakuragi tombe sous le charme d’Haruko, une fille de son nouveau lycée. Et elle adore le basket ! En entendant cela, notre cher Hanamichi se sent l’âme d’un basketteur, et décide bien évidemment d’intégrer le club du lycée. Mais il n’avait pas prévu l’arrivée d'un concurrent de taille, le jeune Kaede Rukawa, génie du basket, dont toutes les filles sont folles …
Derrière ce synopsis qui peut sembler assez classique se cache une vraie perle du shonen sportif. Ne nous berçons pas d’illusion : ce triangle amoureux n’est là que pour introduire l’histoire et les principaux personnages … L’âme de Slam Dunk, c’est le basket, et rien que le basket !
Ancien assistant de Tsukasa Hojo (City Hunter Family Compo, Angel Heart), Takehiko Inoue excelle dans l’art de la mise en page et du développement de ses protagonistes. Leurs personnalités loufoques sont vraiment attachantes et délirantes. La palme du meilleur perso revient sans aucun doute à Sakuragi, ce rebelle au grand cœur qui oscille entre virilité et naïveté déconcertante.
Autre héritage indéniable de son apprentissage avec Hôjo : l’humour. Et on peut dire que sur ce point, l’élève a peut être dépassé le maître. Inoue n’hésite pas à tourner son oeuvre en dérision, pour le plus grand bonheur des lecteurs. Ainsi, les gags et les situations cocasses sont très nombreux dans ce volume, sans jamais plomber l’action. Au contraire, on peut même dire que cela donne un rythme très agréable à la lecture.
Graphiquement, même si on sent un potentiel énorme dans certaines planches (notamment celle du saut de Sakuragi vers le Slam Dunk), Takehiko Inoue n’a pas encore développé tout son talent de dessinateur. Mais ça viendra.
On comprend mieux à la lecture de premier opus l’engouement qu’a connu le Japon pour le Basket pendant les années 90.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Crack
18 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs