Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.20 - Actualité manga
Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.20 - Manga

Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.20 : Critiques

Sket Dance

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 12 Mai 2017

Le Sket, fidèle à lui-même, cherche à venir en aide à ses prochains ! Pourtant, le cercle social de Bossun le met dans des situations délicates, que ce soir un jeu vidéo qui va occuper ses vacances d’hiver, Agata qui va jouer les trouble-fêtes lors d’un rencard avec Saya, ou encore le professeur Chûma qui va faire de notre héros la cible d’une de ses inventions débiles. Mais en parallèle, c’est en parallèle, c’est le Conseil des Elèves mené par Tsubaki qui va rencontrer certaines difficultés, notamment parce que Katô n’en fait qu’à sa tête…

Comme à son habitude, Sket Dance enchaîne les différents courts récits, mais la particularité de ce tome est de proposer un arc un peu plus fouillé, long de trois chapitres, à la tonalité nettement différente. Mais jusque-là, Kenta Shinohara propose son lot de déboires absurdes, mettant à l’honneur une bonne partie du casting de la série. Si certains sketchs se sont montrés un peu moins inspirés lors des tomes précédents, le mangaka utilise très bien sa formule et ses différents personnages dans le volume présent. L’entourage du Sket se manifeste à tour de rôle et l’auteur fait preuve d’idées originales pour renouveler son humour et ses situations, ce même quand ça concerne une énième invention du professeur Chûma. Les points réellement inventifs sont bien l’épisode du rencard avec Saya où Shinohara brille d’absurdité par les quiproquos générés, ou le chapitre final du tome qui est un cross-over entre Sket Dance et Gintama, rien d’étonnant puisque l’auteur est un ancien assistant de Hideaki Sorachi tandis que les deux œuvres ont un pitch presque commun. Il faudra toutefois connaître un minimum Gintama ainsi que certaines clefs de la culture otaku pour saisir l’efficacité des gags, certains tournant autour des seiyuu communs entre les deux œuvres, autrement dit les comédiens prêtant leurs voix dans les deux séries.

Mais entre deux histoires absurdes, Kenta Shinohara développe un scénario plus long, en trois chapitres, tournant autour de Katô, un personnage assez récent dans la série. Fini alors l’ambiance loufoque, l’auteur aborde un thème parlant pour la jeunesse : celui des persécutions et du manque d’accompagnement de certains professeurs envers les élèves les plus démunis. En soi, l’idée est bonne, mais ne s’avère pas exploitée à fond, tout comme la détresse de Himeko qui aurait mérité d’être appuyée afin de marquer l’évolution de la jeune fille depuis ses années racaille. Finalement, comme un aveu de l’auteur, le tout agit comme un prétexte pour faire évoluer Katô et approfondir son rôle au sein du Conseil des Elèves. Si on est mitigés par rapport à cet arc, le fait que le personnage ne jouera pas au ténébreux solitaire plus longtemps est rassurant, la nouvelle personnalité du personnage collant bien plus au ton de Sket Dance.

En définitive, c’est davantage sur ses histoires comiques que ce tome vingt brille, plus que par son histoire autour de Katô qui fait simplement office de tremplin. Notons que si la formule ne se renouvelle pas tant, elle reste divertissante et souvent hilarante. Le tout est d’autant plus efficace que le rythme de parution française, fortement ralenti, permet de davantage apprécier cette tranche de vie comique, un mal pour un bien donc.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
14.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs