Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.19 - Actualité manga
Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.19 - Manga

Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.19 : Critiques

Sket Dance

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 22 Juillet 2016

La phobie et la double personnalité d’Usumi, l’amour de Saya pour Bossun, un fou-rire de Himeko… Le quotidien du Sket est toujours bien rythmé, surtout depuis la nouvelle année qui a symbolisé le chamboulement du Conseil des Élèves. Les jours passent et ne se ressemblent donc pas pour Bossun, Himeko et Switch…

Pour le lecteur, six mois se sont écoulés depuis la parution du dernier volume de Sket Dance, un délai énorme qui en dit long sur le non-succès de la série en France. Avec treize tomes restants, la conclusion de l’œuvre chez nous n’est pas prête d’avoir lieu. Mais d’un autre côté, étant donné le rythme épisodique de la série, on évite le sentiment de lassitude.

Pourtant, si on est heureux de retrouver le Sket, le tome présent est plutôt décevant tant celui-ci s’avère classique malgré d’excellentes idées de gag. Comme de coutume, nous avons affaire à une succession d’histoires en un chapitre, exception faite du récit de Noël qui achève le tome et qui se déroule sur deux épisodes. Globalement, Kenta Shinohara fait dans l’humour et l’absurde pur ici. Parmi les bonnes idées, présenter le concours de popularité de personnage sous forme d’un immense sketch est assez désopilant et l’histoire qui s’en suit l’est toute autant. L’inventivité ne fait donc pas défaut au mangaka, mais on regrette l’absence de quelques personnages depuis le changement d’année scolaire, mais aussi le manque de développement flagrant de certaines figures.

La seule histoire sérieuse et qui tente de jouer sur l’émotion et la poésie est la dernière. Assez classique dans son schéma, elle a pour mérite de traiter d’un thème important au Japon, les hikikomori, ces jeunes gens coupés du monde à cause de normes sociétales qui ne leurs correspondent pas. Le traitement du sujet par Kenta Shinohara est donc agréable même s’il manque de profondeur et que, de l’aveu propre de l’auteur, il ne fait pas suffisamment écho au passé de Switch.

Au final, nous voici avec un volume en demi-teinte pour du Sket Dance. A lire un chapitre de temps à autre, la lecture est toujours divertissante et drôle, mais l’œuvre montre progressivement ses limites par l’aspect répétitif et le manque de récits forts comme le furent le passé de Switch et celui de Bossun et Tsubaki. Il reste néanmoins treize tomes avant la fin de la série, on ne peut qu’espérer que Sket Dance saura se reprendre d’ici là.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs