Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.14 - Actualité manga
Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.14 - Manga

Sket Dance - Le club des anges gardiens Vol.14 : Critiques

Sket Dance

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 22 Janvier 2015

Tsubaki est furax. Dans le but de venger Daisy, il part à la rencontre du gang de racailles à l’origine de l’agression de son amie. Seul contre toute une bande, Tsubaki n’a que peu de chances, mais il peut compter sur l’aide des précieux et loufoques alliés…


L’arc autour de l’agression de Daisy ne se sera pas vraiment éternisé puisque seuls les deux premiers chapitres se chargent d’y apporter une conclusion. Et à ce titre, malgré une légère déception à cause d’un manque de travail sur l’émotion, cette histoire aura tenu ces promesses et apporté son lot de bons moments. Voir Tsubaki s’énerver ainsi ne laisse pas indifférent, le lien développé entre le personnage et Bossun continue d’être exploité de manière assez discrète, et le mangaka parvient à apporter quelques gags puis nuancer la tonalité de son récit et ne pas le rendre trop sérieux. Gageons que d’une manière globale, ce passage aura certainement un impact sur la psychologie de Daisy, mais ce sont les prochaines apparitions de la demoiselle qui nous permettront d’affirmer ce bilan.


Le reste du tome se consacre à une succession de chapitres humoristiques se développant sur un unique chapitre, bien qu’une exception soit faite pour la coupe mondiale du Genesis, un diptyque où l’auteur va toujours plus loin dans le n’importe quoi et où déconnecter son cerveau est primordiale pour adhérer à l’humour. Quand il s’agit de créer une série de gags absurde, Kenta Shinohara s’en sort bien, aussi ce n’importe quoi reste très efficace et se moque gentiment, mais brillamment des mangas sportifs.


Pour le reste, ce sont bien des histoires indépendantes qui nous sont offertes, mais le mangaka parvient à se renouveler dans ses idées et la manière de les aborder. On préfère souvent des scénarios plus construits, se développant sur plusieurs chapitres, mais force est de constater que dans le cas présent, l’auteur parvient à entretenir son humour, le faire monter en puissance et conclure par de belles chutes dans ces scénarios d’un seul chapitre. A ce stade où suivre les déboires rocambolesques de Bossun et sa bande est un réel plaisir, on apprécie le divertissement de bon cœur et on rit souvent. Difficile de se lasser de Sket Dance qui, dans le genre du pur gag manga, constitue un plaisir à chaque opus.


Le titre de Shinohara entretient ainsi un niveau constant avec une fin d’arc plus sérieuse qu’à l’accoutumée qui développe clairement les psychologies des personnages, et d’autres histoires plus farfelues misant surtout sur l’humour de la série. Afin de nous surprendre, il faudrait que le titre insiste sur les relations entre personnages, chose que le mangaka a déjà commencé à faire dans les volumes précédents. Un bon volume donc, et le plaisir de lecture est toujours intact.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs