Shonan Seven Vol.3 - Actualité manga

Shonan Seven Vol.3 : Critiques

Shonan Seven

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 05 Mai 2017

Les sélections pour le Shônan Seven se poursuivent, et la compétition commence à laisser place aux plus redoutables combattants. Kurokami voit ainsi son prochain adversaire désigné, mais avant ça, c’est à des querelles sentimentales qu’il doit faire face. Son pacte avec Madoka, élue de son cœur (et de son entrejambe), n’est pas du goût du puissant Takizawa ni de Yûka Kakisawa, son amie d’enfance… Et comble des déboires amoureux : cette dernière a fait chavirer les cœurs de Gôriki et Ginkaku…

Après les bastons du tome précédent aux allures dramatiques, notamment grâce aux révélations autour de Kamijô qui rendait aussi le tout plus intéressant, place à la légèreté sur ce troisième opus dont la quasi-totalité est centrée sur les différents déboires amoureux.

Dans la première moitié du tome, c’est bien les tentatives de Gôriki et Ginkaku pour séduire Yûka qui prennent le plus de place, une longue séquence où les deux ahuris paraissent plus benêts qu’il n’y paraissait, un passage qui sert surtout à mettre en avant le lien entre l’attachante demoiselle et Kurokami. Malgré un humour un peu balourd, le tout trouve donc un intérêt, si bien qu’on espère désormais voir Yûka briller autrement que comme la jeune fille courant après son ami d’enfance.

Puis, les qualifications pour le Shônen Seven reprennent de plus belle, avec l’introduction d’un nouveau rival permettant de remettre l’action sur les devants de scènes. Les techniques de Yûki, le nouveau venu, sont clairement impressionnantes et donnent aisément ce qu’on cherche dans ce genre de série : de la baston survitaminée et volontairement exagérée entre lycéens. De ce côté, aucun problème et la série de Shinsuke Takahashi remplit sans mal son office. C’est en revanche ce qui gravite autour de ces tensions entre adolescents qui a parfois du mal à passer : l’humour grivois, et le fait de placer les personnages de gent féminine comme des enjeux torrides bien macho. Si on approuve l’idée de vouloir reprendre le registre des aventures d’Onizuka, où les gags coquins côtoyaient la leçon de vie, Shônen Seven a bien du mal dans ce domaine. Au contraire, il fait souvent grincer des dents, et c’est dommage, car les personnages féminins pourraient être développés et valoir mieux que ça au sein de l’intrigue.

Alors, tout en restant une lecture divertissante et pêchue, notamment grâce à ses personnages hauts en couleur et des moments de castagne qui prennent de plus en plus d’ampleur, Shônen Seven conserve ses faiblesses, se révélant toujours grotesque dans sa manière de traiter les femmes de l’œuvre. Dommage, car la série de Shinsuke Takahashi garde un très grand potentiel.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs