Shonan Seven Vol.2 : Critiques

Les sélections des participants au Shonan Seven ont déjà commencé, et Ikki fait les frais des fourberies dont peuvent faire preuve certains combattants. Piégé par Dômoto qui a envoyé une mignonne jeune fille l’aguicher, notre héros se retrouve aux prises avec les Spike Brothers, vêtu seulement d’une… serviette. Mais voilà justement l’occasion pour Ikki de montrer tout son talent à la baston…

Le premier tome n’avait pas de quoi emballer. Son intrigue et ses personnages étaient d’une simplicité déconcertante, et l’humour vulgaire sans subtilité aucune n’aidait pas le lecteur à apprécier cette nouvelle œuvre de l’univers GTO. La première partie de ce tome deux n’augure rien de bon puisqu’elle reste de cet acabit : l’issue de l’altercation entre Ikki et les Spike Brothers est convenue, et les quelques gags bien graveleux nous rappellent encore l’esprit bien beauf de Shonan Seven…

Heureusement, la suite se soustrait de ce registre lourd pour s’intéresser à la compétition du Shonan Seven, ou du moins la phase de qualification des candidats. Comme le laissait présager la couverture de cet opus, c’est Haku Kamijô qui se trouve être la vedette de ce volet qui, par ses bastons, nous dévoile le passé et les motivations du personnage. Si on apprécie qu’un peu de background soit détaillé au sein de la série, l’histoire de Kamijô s’avère très classique, sans grande originalité, bien qu’elle ait le mérite de nous faire apprécier le personnage.

Mais enfin, le titre nous démontre de sympathiques bastons entre lycéens, avec un petit esprit racaille caractérisé par la présence des ingrédients efficaces dans ce genre de titre, à savoir des rivaux, mais alliés avec le style typique des loubards de lycées, effrayants, mais attachants, et des pourritures que toute la fine bande va devoir affronter. Entre les combats pour mettre une dérouillée à ces grands méchants et les affrontements compétitifs du Shonan Seven entre rivaux, les combats de ce nouvel opus divertissent sans soucis, le tout servi par le style graphique de Shinsuke Takahashi qui gagne en dynamisme.

Alors, ce second tome s’avère globalement meilleur que le précédent. Au fil des pages, l’humour bien gras est délaissé au profit de bastons qui font enfin ressentir l’esprit racaille du titre, le tout en dévoilant quelques personnages devenant de plus en plus attachants, à défaut d’avoir une écriture un tant soit peu originale. On reprend alors un peu espoir de voir Shonan Seven gagner en qualité, c’est en tout cas tout ce qu’on souhaite au titre qui, à défaut d’être sensationnel, assure le divertissement.