Sex lover - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 08 Juillet 2015

Auteur officiant depuis le début des années 2000, Touta Kitakawa débarque pour la première fois en France avec un recueil sorti au Japon en 2013 et proposant des histoires courtes surfant sur un certain nombre de bons vieux fantasmes de lieux (dans le parc, sous l'abribus, sur le balcon, au travail...), de types (l'écrivaine, la responsable éditoriale, la voisine, la femme mariée esseulée, la prof de natation, la présentatrice météo...) et de caractères (le jeune fille candide, la sadique, la renfermée, celle qui prend les devants...).

Certains de ces fantasmes sont relativement peu courants, d'autres sont totalement vus et revus, mais dans tous les cas on ne pourra pas reprocher au recueil un manque de variété sur ce point... et c'est là la principale qualité du recueil, à vrai dire.

Car à part ça, que signaler de plus ? Pas grand chose. Ne faisant qu'une vingtaine de pages à tout casser, les différents récits ne prennent pas le temps de bien poser les choses et se contentent généralement de brèves mises en situation soit très banales, soit totalement capillotractées, si bien qu'on a du mal à y croire et à sentir monter la sauce. La mise en scène et les angles de vue n'offrent aucun coup d'éclat, sont clairs mais manquent de saveur et peinent à faire ressortir les scènes de sexe, tant elles sont répétitives. Quand aux femmes, malgré la palette de fantasmes assez variée, elles sont toute cantonnées à un type de physique bien précis qui ne se diversifie pas beaucoup (on change la coupe de cheveux, un petit peu les yeux, et basta) et qui manque de profondeur et de sensualité.

Banal est le maître mot de ce hentai. Ni bon ni mauvais, Sex lover est un titre qui se laisse parcourir mais qui ne possède aucune personnalité et reste donc anecdotique

Cela dit, saluons l'édition de Taifu Comics pour ses 16 premières pages en couleur sur papier glacé !

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
10 20
Note de la rédaction