Seven - Snow White and the Seven Dwarfs Vol.2 - Actualité manga

Seven - Snow White and the Seven Dwarfs Vol.2 : Critiques

Shirayukihime to 7 Nin no Shûjin

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 12 Novembre 2014

Takeru et son équipe poursuivent leur chemin vers Shinjuku, dans le but d’annihiler la souveraineté de l’impitoyable despote. Ils rencontrent deux renégats recherchés par les autorités, mais eux aussi déterminés à détruire l’Office Métropolitain. Plus choquants encore, ces deux individus sont eux aussi des Tekigôsha.


Après un premier tome qui constituait une introduction maîtrisée et intrigante, ce deuxième volume reste des plus sympathique, mais s’avère un poil convenu. Ainsi, l’action va de plus belle par le biais du voyage de Takeru et de la joyeuse troupe qu’il se forge au fil des chapitres. Les aventures de la troupe ne manquent jamais de panache et le volume fait la belle part à l’action explosive sans jamais (ou rarement) s’arrêter. De par ce procédé, l’intrigue avance relativement vite on les chapitres défilent sans qu’on ait le temps de les voir passer. Seven confirme ainsi sa couleur : nous avons ici un seinen extrêmement dynamique dont l’unique prétention est de vouloir proposer un divertissement correct, chose que ce second volet accomplit sans mal.


Le premier tome prenait son temps pour élaborer une introduction de bonne facture. De manière logique, nous nous retrouvons avec une suite qui, en plus de l’aventure principale truffée d’action, va décortiquer plus en profondeur l’univers de Seven. On retenait un cadre post-apocalyptique, élément classique, mais ici maîtrisé, et un bon nombre de questions, notamment sur les raisons qui ont mené le déclin du Japon. Pour l’heure, peu de réponses à ces interrogations puisque ce volet se penche davantage sur ce que représente exactement le Tekigôsha, la source de son pouvoir, ainsi que le sujet du frère de Takeru qui semble être passé du côté de l’ennemi. Globalement, tout se fait sans surprise, surtout pour le frère du héros qui semble mener un double jeu. Véritable motif d’action, ou volonté de Kuroko Yabuguchi de nous induire en erreur ? Les prochains chapitres se chargeront de nous donner des réponses explicites, mais pour l’heure, le comportement ambigu d’Izumi Shakudô, bien que classique, nous intrigue et on ne demande qu’à en savoir plus.


Concernant les Tekigôsha, l’intrigue nous en apprend bien plus et au-delà des simples expérimentations scientifiques sur l’Homme, le récit n’hésite pas à développer des origines à ces détenteurs de pouvoirs. Le tout est toujours très classique, mais dans son genre, la recette fonctionne tant le mangaka sait en permanence où il va.


Un autre sujet à aborder est évidemment celui des personnages, car ceux-ci sont de plus en plus nombreux au fil de l’œuvre. Pour ceux qui s’illustrent largement, ce tome introduit Sôji et Sôichi qui manquent peut-être, à ce stade, d’affirmer leur personnalité bien que leur détermination est évidente, ceci grâce à un background d’ores et déjà abordé. Comme dit plus haut, Izumi Shakudô, le frère de Takeru, nous intrigue chaque fois un peu plus tant on a du mal à croire que le personnage soit passé dans les rangs ennemis et que les fausses pistes sont légion. Puis revient Fujimaru, qui reste à ce stade le personnage le mieux traité de Seven. Dans la catégorie « personnage beau et ténébreux », le jeune homme tient une place de choix, mais est entouré d’une aura touchante grâce à un développement constant et sonnant très juste. Faire rejoindre à un solidaire un groupe de héros est une chose et afin de conserver une crédibilité, l’exercice n’est pas toujours évident. Or, ce second tome suit les traces du premier à ce sujet et s’en sort à merveille.


Divertissement explosif, Seven confirme son statut de titre d’action très classique. Mais là où le titre se démarque, c’est dans sa capacité à manier habilement des ficelles convenues, faisant de la lecture un divertissement des plus honnêtes qui pourrait aller encore plus haut si le scénario se révèle surprenant, et si quelques personnages parviennent à sortir du lot. Pour les amateurs du genre, Seven est à ce jour une bonne pioche.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
14 20
Note de la rédaction