Seven Deadly Sins Vol.6 : Critiques

Suite et fin du tournoi de Vaizel dans ce sixième opus de Seven Deadly Sins. Une fin qui sera toutefois quelque peu prématurée puisque, rapidement, trois chevaliers sacrés vont s’inviter à la fête. Commence alors une bagarre féroce entre nos différents protagonistes qui doivent non seulement protéger la population locale, mais également récupérer Gideon, la relique de Diane !

Le synopsis est donc on ne peut plus clair, il y aura de l’action au programme, beaucoup d’action. L’ensemble se montrera particulièrement survolté, et ce ne sera pas pour nous déplaire. Mais on sera malgré tout au-dessus de la succession de combats bêtes et méchants. Car, si les premières pages de ce tome nous offre une tempétueuse conclusion à l’affrontement entre Diane et Howzer, on baissera ensuite momentanément de rythme pour laisser l’occasion à Nakaba Suzuki d’en peu remettre en avant le background de son œuvre, et plus particulièrement celui des deadly sins. Un passage qui, il semblerait, arrivera à point nommé pour préparer les évènements de la toute fin de ce tome. Quoi qu’il en soit, entre temps, on aura également droit à un début de finale pour le moins loufoque. Une finale qui tournera cependant court dès l’instant où vont débarquer quelques têtes connues et toujours aussi peu amicales. Et c’est à ce moment-là que l’action va pouvoir redémarrer pour de bon, et ne pas s’arrêter de sitôt.

Clairement, on n’aura alors plus l’occasion de s’ennuyer un seul instant. L’auteur va multiplier les rixes tout en prenant le temps de mettre en avant chacun de ses personnages. King, notamment, aura l'occasion de se refaire une sacrée santé, pour notre pus grand plaisir. Elizabeth aura elle aussi son importance, et ce, notamment, au travers de l’arrivée de sa sœur sur le champ de bataille. Et c’est notamment via cette dernière que le mangaka nous prouvera une fois encore que malgré l’aspect classique des éléments qu’il utilise pour son récit, il est tout à fait capable de nous surprendre avec brio. En effet, pour le reste, on sera face à un mélange de baston et d’humour, parsemée par une série de retournements de situation et l’apparition d’un nouvel ennemi particulièrement redoutable. Du coup, en jouant sur différents fronts, en se montrant toujours aussi juste et adroit dans tout ce qu’il entreprend, Suzuki nous régale une fois encore. D’autant plus que d’un point de vue graphique, le titre reste toujours aussi alléchant. Les affrontements sont bien mis en scène, les attaques des uns et des autres envoient du lourd, mais tout va suffisamment vite pour ne jamais nous lasser. Et pour ne rien gâcher, le tout reste d’une impeccable fluidité.

Concrètement, Seven Deadly Sins poursuit donc merveilleusement bien sur sa lancée. Il y a de quoi se régaler la rétine, à tous points de vue d’ailleurs, et tous les éléments sont plus que jamais en place pour nous procurer un divertissement d’une excellente qualité qui ne souffre d’aucun temps mort. Et avec ça, suffisamment de mystère et un cliffhanger final qui nous donne rudement envie de connaître la suite !