Seven Deadly Sins Vol.11 - Actualité manga
Seven Deadly Sins Vol.11 - Manga

Seven Deadly Sins Vol.11 : Critiques

Nanatsu no taizai

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 12 Octobre 2015

Alors qu’Elizabeth est désormais retenue prisonnière, la jeune femme retrouve son père, le roi, qui se trouve dans une situation similaire à la sienne. Pendant ce temps, Melodias, toujours aux prises avec Gilthunder, voit un nouvel ennemi lui faire face. En effet, Hendrickson a mis Arthur au tapis et est bien décidé à s’en prendre lui aussi au « dragon de la colère ». Mais le surnom de ce dernier est loin d’être usurpé et, cette fois-ci, c’est sans la moindre retenue que le leader des deadly sins livre bataille. Des deadly sins qui, justement, pourraient bien retrouver un autre de leurs membres disparus au moment où on s’y attend le moins…

Si, dans l’opus précédent, Melodias avait été mis quelque peu en retrait afin de laisser l’occasion à ses compagnons de briller, notre héros sera ici pleinement sur le devant de la scène. Et briller, c’est peu de le dire. Face à deux et même trois adversaires, le leader des deadly sins crève l’écran dans un affrontement qui tient toutes ses promesses. Nakaba Suzuki y va de son meilleur trait pour nous délivrer un combat dynamique à souhait, bourré de retournements de situation et de surprises en tout genre. D’ailleurs, des surprises, ce tome n’en manquera pas, que du contraire. Tout au long du volume, l’auteur distille moult révélations et développe plus que jamais l’intrigue de son récit. Bref, que ce soit en terme de rythme ou de contenu, il est pour ainsi dire impossible d’être déçu de ce qui nous est ici réservé. On en prend plein la vue, la situation de nos héros est radicalement chamboulée, et les rixes s’enchaînent encore et toujours sans jamais se montrer ennuyantes. Comme si tout cela ne suffisait pas, le mangaka en profitera également pour venir nous présenter un nouveau personnage qui, lui non plus, risque de ne pas laisser indifférent. En plus d’être doublé d’une classe certaine, il possède des atouts indéniables !

Concrètement, ce onzième volume de Seven Deadly Sins est un pur concentré d’action et de révélations qui nous happe dès les premières pages et qui, même le tome fini, refuse de nous lâcher. En effet, si cet opus est déjà excellent, la suite s’annonce comme l’étant tout autant ! Mais quoi qu’il en soit, pour revenir à nos moutons (ou nos cochons, pour être dans le ton), Nakaba Suzuki démontre ici non seulement toute sa maîtrise de la mise en scène, mais aussi de la construction même de son récit. Plusieurs éléments mis en place par le passé refont ici surface et viennent justifier certains coups de théâtre. De même, le scénario dans sa globalité nous apparaît plus que jamais comme mûrement réfléchi et susceptible de nous surprendre encore à bien des occasions. Comme quoi, derrière son apparence de shonen relativement classique, SDS sort des sentiers battus quand il le faut et comme il le faut. Pour ne rien gâcher, quelques traits d’humour bien sentis et un petit chapitre hors série touchant viennent même couronner l’ensemble, rendant la lecture d’autant plus complète.

Nakaba Suzuki vient donc ici nous démontrer qu’il a une maîtrise parfaite de son récit et poursuit avec une diabolique montée en puissance un arc qui était pourtant d’une qualité déjà presque irréprochable. C’est à se demander où l’auteur compte s’arrêter, mais, pour l’heure, voilà une question bien superflue. Une certitude est, elle, bien présente et nous suffit amplement : on prend son pied de la première à la dernière page du récit !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Shaedhen
18 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs