Seven - Snow White and the Seven Dwarfs Vol.4 : Critiques

Arrivés à Shibuya, nos héros affrontent de redoutables Tekigôsha qui agissent sous la pression du maire de Shibuya. Si ces derniers refusent d’obéir, alors la ville sera bombardée. Les deux camps s’opposent ainsi dans un combat à mort, mais comprennent progressivement  leurs ambitions. Au final, c’est bien dans le même camp que se trouve la place de tous ces combattants…

Doucement, mais sûrement, on approche du dénouement du Seven, mais avant d’entrer dans la phase finale du récit, la bataille de Shibuya vient construire le début de ce tome et fait en partie ses défauts. On ressent l’intérêt d’opposer les personnages et développer la compréhension mutuelle entre les deux camps a même du sens par rapport à l’impact sur l’acte final de la série. Néanmoins, toute cette phase d’action, aussi réussie graphiquement soit-elle, a tendance à s’éterniser et à manquer de précision sur les pouvoirs de l’ennemi quelque peu saugrenus pour le coup. Aussi, on a du mal à comprendre les répercussions de l’alliance conclue en ce début de tome sur la suite du récit, Kuroko Yabuchi grillant certaines étapes dans son récit, entachant alors sa fluidité.

Finalement, c’est la seconde partie du tome qui pique de nouveau notre intérêt pour la série puisqu’il entame l’assaut final de nos héros, moment idéal pour revenir sur d’Izumi Shakudô qui précise ses véritables objectifs et devient le personnage le plus subtil et charismatique de l’œuvre. Des réponses sont même données sur les origines du scénario et les plans de Noire Neige, soulevant même notre curiosité avec un certain « projet des nains » qui pourrait donner beaucoup de sens à la série selon la manière dont sera traité le sujet.
A côté de ça, l’assaut final s’organise de manière à faire monter l’intensité entre l’intrusion de nos héros dans la capitale et l’apparition de personnages inquiétants, sans non plus oublier les objectifs de Noire Neige qui devront se dessiner sur le dernier opus. Un peu d’action, mais peu de bataille nous sont donc accordées pour la fin de ce volet qui prépare le terrain pour la suite, on retient alors sa manière de préciser l’histoire qui sera la clef pour achever en beauté le titre de Kuroko Yabuchi.

Pour sa première partie quelque peu redondante et confuse, ce quatrième tome de Seven est celui qui nous aura enchantés le moins jusqu’ici, mais ne manque toutefois pas de qualité. C’est en effet sur la seconde moitié du tome que l’on découvre des informations capitales pour la compréhension de l’histoire et des précisions sur le personnage d’Izumi, tout ceci en préparant habilement la bataille finale. Il reste alors un volume à la série pour développer toute sa fin sur les plans combat et scénaristique, on craint alors qu’un seul opus pour finir soit trop peu bien que nous ne sommes pas à l’abri d’une bonne surprise de la part du mangaka.