Séki, mon voisin de classe Vol.7 : Critiques

Trouver un nom pour sa technique ultime de yoyo, faire la plus fine lamelle de bois possible, transformer la réserve du gymnase en maison hantée, offrir un nouveau compagnon à la famille-robot, s'improviser vendeur de glands, se déguiser en père-noël plus vrai que nature, concevoir une ingénieuse cible de fléchettes avec un miroir, réaliser un film de monstre sur son bureau, mettre en scène le retour de X le voleur qui s'accapare les objets fétiches des personnages historiques...

Autant d'exemples qui montrent qu'une nouvelle fois, Séki ne manque jamais d'idées pour tuer le temps, et cela que ce soit en salle de classe, au gymnase ou ailleurs. Bien sûr, le schéma reste toujours le même et est propre au gag-manga, ce qui fait que la série reste idéale à lire par petites doses, en piochant un chapitre par-ci par-là afin de décompresser. Evidemment, il y a quelques passages moins poussés, moins imaginatifs. Et pour sûr, certains chapitres vous feront plus sourire que d'autres selon vos goûts (personnellement, celui sur le film de monstres m'a tué ! ). Mais la série sait rester plaisante et attachante grâce à des personnages désormais très bien plantés, et à quelques éléments que l'on observe avec grand plaisir. Comme l'adresse de Séki lors de passages comme le travail de retouche ou la taille de crayons. Ou les évolutions d'une Rumi toujours aussi délicieuse dans ses réactions.

Car oui, mine de rien, Rumi évolue. De plus en plus, celle qui au départ était dérangée par son voisin semble chercher toujours plus à voir ce qu'il va inventer de nouveau, voire entre de plus en plus d'elle-même dans les passe-temps de son voisin de classe. Le résultat reste sacrément plaisant !