Sailor Moon - Pretty Guardian Vol.1 - Actualité manga
Sailor Moon - Pretty Guardian Vol.1 - Manga

Sailor Moon - Pretty Guardian Vol.1 : Critiques

Bishoujo Senshi Sailor Moon

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 22 Septembre 2016

Critique 2


Usagi n’est pas une jeune fille très studieuse. Agée de 14 ans, en 4ème, elle aime dormir et passer son temps dans les salles de jeu vidéo au lieu d’étudier. Elle est d’ailleurs fan du jeu « Sailor V ». Mais un jour, sa vie bascule lorsqu’elle croise un chat ayant la marque de la lune sur son front. Ce chat, prénommé Luna, s’avère doué de parole et transforme Usagi en Sailor Moon, la nouvelle justicière. Usagi doit accomplir plusieurs missions : trouver ses coéquipières pour protéger la princesse et mettre la main sur le Cristal d’Argent avant ses ennemis. Des missions bien dangereuses pour une jeune fille pas très débrouillarde.

En 2012, Pika décide de sortir une nouvelle édition de « Sailor Moon », une série à succès par son anime  diffusé dans le club Dorothée dans les années 1990. C’est donc avec un réel plaisir que nous nous replongeons dans les aventures d’Usagi et des différentes Sailor.

« Au nom de la lune, je vais te punir !»

Dans ce premier tome, nous découvrons Usagi une jeune fille de 14 ans qui a un sacré caractère. En effet, Usagi n’est pas une élève modèle. Elle n’aime pas l’école et préfère s’amuser passant son temps dans une salle d’arcade. De nature nonchalante, elle ne prend pas les choses au sérieux et pleurniche assez facilement. Quand Luna, le chat doté de parole, lui confie la mission d’être Sailor Moon, la petite vie insouciante d’Usagi change. La voilà porter sur ses petites épaules différentes missions : protéger la princesse, retrouver ses coéquipières et trouver le Cristal d’Argent. L’auteur pousse ainsi son héroïne à prendre des responsabilités. Ainsi nous pouvons faire un parallèle entre le passage de l’univers de l’enfance avec son insouciance et l’univers des adultes avec le poids des responsabilités. Usagi devra affronter ses peurs pour réussir les missions qui lui ont été confiées et surtout mûrir.

Le scénario est assez basique. En effet, dans ce premier volume, Naoko Takeuchi aborde principalement la recherche des autres Sailor et le début des recherches sur le mystérieux Cristal d’Argent. Ainsi, nous allons avoir une découverte d’une Sailor à chaque chapitre. Mais, l’auteur nous captive avec des Sailor charmantes, belles et qui ont chacun un trait de personnalité différent. Les ennemis, eux, sont assez simplets et peuvent même être un peu caricaturaux. Malgré tout, l’alchimie se fait, si bien sûr, nous aimons l’univers des « magical girls ». L’auteur n’oublie pas également qu’il s’agit ici d’un shojo. Et donc qui dit shojo, dit également histoire d’amour.  Ainsi, rapidement l’auteur nous amène un certain homme masqué qui ne laissera pas Usagi indifférente.

Même s’ils sont vieux, les graphismes répondent à l’univers shojo avec des grands yeux brillants et des visages ronds. Les trames de fond sont également très  « girly » avec des fleurs, des petits cœurs ou des étoiles. Pour finir, parlons de cette nouvelle édition. En effet, les fans de la série seront ravis, car l’édition est très soignée : nouveau format, papier de qualité, nouvelle traduction. Les prénoms en français ont été abandonnés pour laisser place à la version japonaise, tout comme les noms des attaques. Les dialogues ont également été revus. Mais cette édition n’est pas exempte de défauts. Le point négatif est la traduction des onomatopées. En effet, les choix de la traductrice ne sont pas compréhensifs. Pourquoi traduire le son « baa » en « grip » ou « paa » en « flop » ? Ou bien encore un bâillement « baaa fuaafu » (en japonais) qui aurai pu être traduit en « bah pfouah » , mais qu’on lit dans cette version « flop ouah » ? Je ne sais pas ce qu’à la traductrice avec les « flip flap flop », mais elle en met partout gâchant la lecture et l’essence même des onomatopées.

« Sailor Moon » est un titre vintage qui saura plaire à tous les fans du genre « magical girl » ou ceux empreints à la nostalgie du succès de l’anime. Le scénario est certes très basique, mais il s’y dégage tellement de charme que nous avons hâte de découvrir la suite des aventures.


Critique 1


Il est presque coutume de rééditer, chez nous, dans un format convenable certaine série qui ont bercé toute une génération. Kazé l'a fait avec Hokuto no Ken, Tonkam avec d'autres titres vintage comme Lucile Amour & Rock'n Roll (intitulé réellement Aishite Night), c'est maintenant à Pika de lancer l'offensive avec la réédition tant attendue de Sailor Moon. Durant les anneaux Club Dorothée, alors que le séries dérivées de shônen nekketsu abondaient comme Dragon Ball (Z), Hokuto no Ken et Saint Seiya, les filles avaient bien droit à leur petit instant réservé grâce à Sailor Moon, série de magical girl dont la réputation n'est plus à faire. Mais à l'heure où ce genre se fait toujours plus discret, peut-on dire que Sailor Moon ait mal vieilli ? Oui et non...

Sailor Moon nous met dans la peau d'Usagi Tsukino, une jeune fille débordante d'énergie bien qu'elle soit loin d'être la première de sa classe. En sauvant une petite chatte noire douée de paroles nommée Luna,Usagi devient la détentrice d'étranges pouvoirs, devenant ainsi la justicière de la lune. Sa tâche sera donc de réunir des camarades de combat afin de défaire les méchants... Parallèlement à ça, Sailor Moon croisera à de nombreuses reprises le chemin de Tuxedo Mask, un individu aussi beau que mystérieux dont les objectifs s'avèrent bien flous.

Autant dire qu'à ce stade de l'histoire, l'intrigue est bien faible. Chapitre après chapitre, Usagi et ses camarades se contenteront de défaire les uns après les autres les complots des «méchants», sans vraiment que le suspens soit apporté, la narration étant très rapide et ne permet pas vraiment de se plonger dans l'action. Les atouts de ce premier volume résident dans son rôle de précurseur, le classique opus qui va introduire les différents concepts de l'œuvre, former la troupe de héros, présenter les alliés et les antagonistes du titre... On note néanmoins une certaine ambition du côté de l'intrigue. Que ce soit l'énigmatique Sailor V, le chat Luna, le ténébreux Tuxedo ou l'identité de l'ennemi, tous ses éléments restent sans réponse et Naoko Takeuchi ne cessera de ramener ces sujets sans y apporter de révélation, conservant ainsi un mystère permanent.

Néanmoins, ce titre conserve à l'heure actuelle une certaine fraîcheur. Malgré la situation de collégienne de nos héroïnes, celles-ci sont physiquement plus matures, ce qui tend à gommer un aspect trop enfantin de la série. Chacune du quatuor possède un caractère qui lui est propre, chose évidente dans ce genre de série, il sera donc facile à chacun des lecteurs de choisir son chouchou parmi ces jolies demoiselles. Quant aux personnages masculins, si on met Tuxedo Mask de côté, la totalité réside dans le camp ennemi et l'auteure ne prend pas la peine de fouiller ces antagonistes qui, au final, sont creux, à moins qu'un futur développement attende ces derniers dès les prochains volumes.

Chaque chapitre de ce volet introduit son héroïne, exception faite du dernier, ce qui permet à l'intrigue de se lancer petit à petit et aux divers éléments de l'histoire à ne pas tomber comme un cheveu sur la soupe. Le background de chacune des Sailor se voit ainsi détaillé au cas par cas, ayant pour principal effet de s'attacher à elles et les rendre moins creuses que les autres personnages qui, à l'heure actuelle, restent dans le brouillard. Si le schéma des histoires reste sensiblement le même, c'est bien dans l'introduction des nouvelles héroïnes où les interventions de Tuxedo Mask que l'intérêt des chapitres se trouve.

Le dessin de Naoko Takeuchi reste évidemment très «rétro». Néanmoins, le design plus adulte des personnages épargne la série d'un trop gros côté moe et lui octroie une certaine maturité. Il faut cependant s'accrocher sur la narration particulière qui, en plus d'être extrêmement rapide, peut passer d'un point de vue à un autre, d'une case à l'autre.

Ce premier volume de Sailor Moon est, pour une série de cet âge, une bonne entrée en la matière. Si cette introduction n'est pas exempte de défauts, elle a pour atout de posséder quelques ambitions scénaristiques, un dessin présentant des héroïnes très mignonnes, sans compter le plaisir de découvrir ou redécouvrir une série de la vieille école dans une nouvelle édition revue à la hausse. Car le travail de Pika est remarquable : papier de qualité, traduction entièrement refaite et fidèle à la version originale... On apprécie surtout que pour un prix standard, le volume soit bien plus épais que la première édition. Du très bon boulot qui accroît le plaisir de redécouvrir une série qui a bercé la génération Club Dorothée !


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

15 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Einah
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs