Roji ! Vol.8 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 24 Janvier 2017

Une virée en montagne a permis de découvrir la véritable nature de Shinkai : il s'agit d'un démon ! Est-il un ami ou un ennemi ? Pour l'instant, ce jeune garçon reste sympathique, car il semble considérer les enfants de Kamishiro comme ses amis. Mais les chats, qui gardent un oeil sur la cité aux côtés des déesses, sont décidés à continuer de la surveiller étroitement...

Les chats ont un rôle plutôt appréciable dans ce volume, notamment concernant Lennie en début de tome, et vers la fin du volume en ce qui concerne Ash et Zanzibar dont on découvre la rencontre. Shinkai, lui, continue tout doucement d'intriguer, mais est loin d'être l'élément moteur du volume, car au fil des jours qui passent Yuzu, Karin et les autres enfants continuent de vivre de drôles de petites aventures à Kamishiro !

Ainsi, Karin fera une nouvelle rencontre étonnante : le train-lapin, qu'elle veut rencontrer et dont elle a pris soin de repérer le trajet pour être sûre de tomber dessus, mais que trouvera-t-elle une fois nez à nez avec lui ? Yuzu, elle, devra notamment faire face à son indécision grâce à au commerçant tenant sa boutique dans les rêves des gens... A cela, on peut ajouter l'apparition d'une fillette bizarre qui n'a pas d'ombre, ou encore l'arrivée d'un marchand ambulant vendant des objets soi-disant magiques...

Le quotidien à Kamishiro reste donc toujours aussi mouvementé et étrange, et ici Keisuke Kotobuki exploite joliment son petit univers. Entre les nouvelles rencontres insolites et pas toujours vraiment humaines, la présence des déesses et fées, ou le rôle des chats, il se passe toujours de petites choses mixant la réalité et l'imaginaire, pour un résultat qui est ici bien varié. Les enfants de la ville peuvent ainsi continuer de faire de Kamishiro et de ses alentours un terrain de jeu où leur imagination et leur curiosité vont parfois bon train... mais attention, car le danger semble parfois proche ! Et le dernier chapitre vient le rappeler en laissant sur un petit suspense concernant les fées.

L'auteur livre un huitième tome bien équilibré, où jeunes et moins jeunes lecteurs ont de quoi facilement s'évader dans l'étrange ville de Kamishiro. D'autant que le travail visuel de Kotobuki continue de s'affiner dans les nombreuses couleurs aux teintes pastel, rendant certaines planches très belles, notamment quand les personnages vadrouillent entre les maisons très colorées de la cité.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction