Rinne Vol.18 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 18 Octobre 2017

Au programme de ce 18ème volume, encore quelques petites affaires d'exorcisme pour Rinne : le nouveau manteau de Rika qui semble maudit, un élève squattant le lit de l'infirmerie quand notre héros voudrait y dormir, un bonhomme de neige pris dans des affaires sentimentales... Rapides puisqu'elles ne font à nouveau qu'un chapitre, ces affaires alternent entre un certain classicisme (surtout pour le squatteur de l'infirmerie et le bonhomme de neige), un goût bien dosé pour l'absurde, le loufoque et l'humour un peu pince-sans-rire, et des chutes qui restent plutôt bien trouvées et rigolotes. En somme, la routine d'une série qui conserve sa petite recette efficace.


Mais une routine qui se voit tout de même un petit peu bousculée par d'autres problèmes s'écartant des simples exorcismes, et impliquant toujours aussi efficacement une partie de l'entourage de Rinne ! Par exemple, le premier chapitre nous permet de retrouver avec plaisir, mais si c'est trop brièvement, les chats noirs comme Suzu ou Oboro, dans une tradition annuelle où ceux-ci vont à la chasse aux champignons. Mais parmi les champis, il y a une espèce tout à fait particulière qui va créer quelques soucis. Plus loin, on retrouve Sabato dans une affaire de vol où il implique malgré elle Renge, qui doit alors veiller à ce que Kaïn ne découvre pas son identité. Puis en allant aider sa grand-mère dans son ménage qu'elle fait une fois tous les 50 ans, Rinne se retrouve face à quelques petits souvenirs du passé, mais surtout face à un nouveau chat noir qu'il doit tenter d'éduquer à l'exorcisme... tâche délicate vu que le félin à une peur bleue des fantômes.


Ces différents petits récits restent, eux aussi, plutôt bien animés, Rumiko Takahashi ayant toujours son don pour bien exploiter les caractères et certaines relations délicates pour amuser son lecteur. Ce volume, sans être forcément le plus inspiré, reste alors une lecture plutôt bien équilibrée.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13.5 20
Note de la rédaction