Requiem du roi des roses (le) Vol.5 - Actualité manga
Requiem du roi des roses (le) Vol.5 - Manga

Requiem du roi des roses (le) Vol.5 : Critiques

Baraô no sôretsu

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 12 Janvier 2017

Richard réussit à passer outre la surveillance de Warwick, notamment en se déguisant en femme. Il se jette à la rescousse de son frère, le roi Edouard IV, qui est emprisonné par Warwick lui-même. Ce dernier joue un jeu ambigu en s’alliant non seulement à George York, le frère d’Edouard et de Richard, et à la femme d’Henri VI de la maison des Lancaster. Pendant ce temps, Richard reste tiraillé entre l’amour naissant qu’il porte à l’encontre d’Henri VI et l’amour qu’il tente de refouler à l’encontre d’Anne, fille du comte de Warwick.

« Ca ne t’est jamais arrivé de vouloir quelque chose au point d’être prêt à commettre un crime pour l’obtenir ? »

A la vue de ce synopsis, difficile de ne pas baver dessus. Cependant, la réjouissance n’est pas vraiment de la partie. La mise en scène et les quelques phases d’actions sont brouillonnes et bien trop rapides. Aya Kanno passe d’une scène à une autre, d’un personnage à un autre. A un tel point que le lecteur finit par s’y perdre. C’est d’autant plus dommageable lorsqu’on a affaire à une intrigue politique. En outre, le réalisme du déroulement de le la trame est improbable et peu crédible (Richard qui se déguise en femme, Edouard de Lancaster qui sort de nulle part, etc.). Il faut ajouter à cela que Buckingam a l’apparence d’un gamin de 12 ans et que l’amour qui semble unir Richard et Henri VI commence à devenir de plus en plus agaçant et peu intéressant.

Malgré ces grands désagréments, quelques éléments positifs subsistent. Richard est un protagoniste qui reste toujours autant fascinant tant par son instabilité, sa radicalité que son ambigüité. La folie commence à gagner tous les intrigants de la cour. Les Lancaster font un retour en force. Et enfin, on comprend mieux le traumatisme d’Henri VI par rapport au sexe opposé grâce à des flash back de son passé. Pour le reste, les couvertures du Requiem du roi des roses sont toujours aussi sublimes et hypnotiques.

En somme, on ressort fortement déçu de ce présent volume qui, malgré une histoire attractive et suffocante, cumule les soucis techniques. Les personnages et la trame gardent leur intérêt mais, pour une fois, cela n’est pas suffisant que pour occulter tous les problèmes qui rongent le récit. Aya Kanno est pourtant sensée être une mangaka expérimentée mais elle semble se complaire dans ses travers au lieu de les résoudre.

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
titali
11.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs