Rainbow - Ultimate Vol.3 - Actualité manga
Rainbow - Ultimate Vol.3 - Manga

Rainbow - Ultimate Vol.3 : Critiques

Rainbow nisha rokubô no shichini

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 24 Octobre 2017

Critique 2


Mario a des ennuis avec la justice suite à une simple bagarre de bar. Mais alors qu'il n'a fait que se défendre, du fait de son passé de "délinquant", il risque désormais la prison, et ce durant pas moins de sept ans! 


Tous ses amis vont alors se démener pour le sortir de cette situation délicate, mais cela ne sera pas chose aisée!


On est désormais bien loin du cadre de la prison avec ce troisième opus, même si l'ombre de cette dernière plane encore au-dessus de Mario! 


Tout au long de ce troisième tome relié (c'est à dire comprenant les volumes 7 à 9 de l'édition classique), nous suivrons les mésaventures de nos héros les uns après les autres, chacun d'entre eux, et chacun à leur tour, se retrouvant dans une situation délicate, situation dont ils ne pourraient sortir seuls...c'est là que leurs camarades vont intervenir et les aider, à leur manière, parfois un peu abrupte, mais toujours avec énormément de cœur!


Dans un premier temps c'est donc Mario qui risque d'aller en prison, ensuite c'est Joe qui va tout faire pour entamer une carrière de chanteur, quitte à s'éloigner de ses amis, avec pour objectif de sauver sa petite sœur de la misère, ensuite c'est Kyabetsu qui va tenter de se trouver un travail et se rapprocher, contre l'avis de ses camarades, des yakusas. Après c'est au tour de Baremoto de s’empêtrer dans une relation impossible avec une prostituée et enfin ce sera Suppon qui va tenter une reconversion en arrêtant le marché noir tout en se retrouvant mêlé à une embrouille avec les militaires américains! 


Si chacun de ces récits se veut indépendant, les auteurs posent les bases de chacun d'entre eux au fur et à mesure de l'avancement de l'histoire. Ainsi Baremoto va rencontrer la jeune femme dont il tombera amoureux bien avant d'avoir son histoire consacrée. 


Et chacune d'entre elles laissera des traces pour la suite, à l'image du récit consacré à Mario où ils diront tous adieu de façon définitive à la belle Setsuko, celle qui les a tant aidés! 


D'un autre côté, dire au revoir à Setsuko c'est aussi s'éloigner de ce passé de délinquant qui les renvoie à leurs heures les plus sombres et les plus violentes. Mais c'est aussi perdre un lien avec Anchan, en effet Setsuko était fortement liée à ce dernier... 


Ainsi les auteurs se montrent assez durs avec nos héros, mais c'est aussi une façon pour eux de nous montrer leur évolution, de nous signaler qu'ils doivent aller de l'avant! Et c'est ce que tous feront, parfois dans la douleur, car soyons honnêtes, les auteurs ne sont pas tendres avec nos six camarades, et on souffre parfois avec eux...mais on est aussi transporté par ce lien indéfectible, cette amitié forte et sincère les unissant, ce qui n'est rien de moins que l'essence même de ce titre! 


Un troisième opus moins dur peut être que les précédents, on commence à voir la lumière au bout du tunnel pour nos héros, mais toujours aussi intense et touchant!


Critique 1


Accusé de tous les maux, Mario s’est flanqué d’un sale pétrin : le voilà embarqué dans une piteuse, et pour le moins à charge, enquête policière ; la morale et la justice semblent s’être étrangères ; et Monsieur le Juge ne sera qu’un vieillard aigri aveuglé par les fausses certitudes. Les portes se referment l’une après l’autre ; fort heureusement, pour sortir son pote de cet enfer judiciaire, un plan a été fomenté par le petit génie Baremoto. D’autant que, dehors, quelqu’un pourrait bien attendre Mario : depuis quelque temps, lui et Setsuko se parlent davantage avec le regard de ces jeunes amants que ceux d’une amitié profonde.



De son côté, le blondinet Joe essaye de faire son petit bonhomme de chemin. En ces temps difficiles, et pour gagner son pain, ledit Joe bosse comme homme à tout faire d’une sorte de groupe de rock japonais dont les membres sont plus bêtes, crétins et stupides les uns que les autres ; Joe est devenu leur sous-boniche attitrée aux tâches ingrates. Cela mis à part, le blondinet rêve d’être un de ces chanteurs célèbres : si cela était le cas, sa petite sœur, dont il n’a plus de nouvelle et ni même sans savoir où elle se trouve, pourrait sans doute l’apercevoir. Et si une occasion de percer dans le milieu se présentait ? A nouveau, la bienveillance de Suppon pourra s’avérer cruciale. Un postulat de base assez basique, mais bonnement raconté avec juste ce qu’il faut pour enrôler le lecteur.

Aucun des six détenus de la maison de redressement shonan ne sera omis par l’auteur. En quête de reconnaissance, l’outre-mangeur Kyabetsu s’est fourré dans une drôle d’affaire : lui qui intègrera les services d’un clan Yakusa pour un revirement de situation qui lui siéra à point. Quant à Baremoto, il pensera avoir trouvé le grand amour dans une maison à filles de joie ; aveuglé par cette étrange lumière, il ira jusqu’à abuser de la confiance de sa famille et de son entourage : un passage déstabilisant lors duquel le jeune homme aux allures de petit génie surprendra par un abrutissement soudain ; mais à la réalité, les évènements laisseront apparaître quelque chose de davantage complexe lors de leur dénouement.

Le traitement par l’auteur des sentiments existant entre Mario et Setsuko est d’une grande justesse : ceux-là trouvèrent leur alchimie au croisement des ardeurs de l’adolescence, des réalités d’une époque, du poids du passé, mais aussi d’une forme de sécuritarisme féminin assez classique ; jusque dans son final beau, poignant et douloureux. Et cela sera sans doute le moment culminant – ou pour ainsi dire, le climax – de ce très bon pavé.

L’ouvrage abandonnera le lecteur sur un mystérieux mal qui semble affecter Suppon, ce rescapé du feu nucléaire. Une intrigue qui, lorsqu’autrefois elle pouvait concerner l’ensemble des six ex-détenus, ne touchera désormais respectivement que deux ou trois d’entre eux : cela tombera sous le sens en ce qu’ils ne partagent plus la même cellule pour vivre chacun leur propre quotidien, mais Georges Abe et Masasumi Kakizaki excellent toujours autant dans ces amitiés dont les destinées continuent de dépendre les unes des autres.


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Erkael

16 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Alphonse
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs