Racaille blues Vol.17 : Critiques Lost in the high school

Alors que l'année se termine, l'heure est venue pour Mafuyu et Harada de parler et de s'avouer leurs sentiments respectifs. Un évènement qu'on espérait depuis déjà quelques temps, et qui va très bien être géré par Masanori Morita, qui nous livrera un moment riche en émotion mais tout en retenue.

Par la suite, une nouvelle année va commencer au lycée Teiken. Pour compenser tous les départs, notre auteur va apporter un peu de sang neuf en piochant de nouvelles personnalités parmi les secondes, composées d'élèves fraichement arrivés.
Trois garçons vont vite tirer leur épingle du jeu: Hiroto, une forte tête qu'on avait déjà vu précédemment alors qu'il était collégien, et qui va spontanément se mettre au service de Maeda (qui est désormais son idole). Le second élève est un colosse prénommé Ishimatsu. Il dépasse de deux têtes Maeda et impressionne par sa stature imposante, mais reste cependant très timide, sa discussion ne se résumant qu'à des borborygmes. Enfin, le dernier de ce trio n'est autre que Ebihara, qui se caractérise par son bandana. Ce dernier va très vite se mettre en tête de détrôner Maeda en organisant divers coups fourrés.
C'est également un combattant redoutable, qui cache cependant diverses blessures qui expliquent son comportement asocial et qui seront révélées tout au long du volume. Son opposition à Maeda, plutôt bien menée, se dirige néanmoins vers une conclusion assez attendue et prévisible.

Afin de renouveler son récit, Masanori Morita apporte de nouveaux élèves dans ce quatorzième opus qui marque le lancement d'un nouveau cycle dans la série. Alors que Maeda est en terminale, il pourra désormais compter sur l'aide de nouveaux lieutenants qui pourront sans doute se montrer à la hauteur des prochains challenges du lycée Teiken.
Un bon tome, même si l'on peut regretter la relative mise en retrait de Maeda; et surtout Katsuji et Yoneji; au profit des nouveaux.