Racaille blues Vol.14 : Critiques Virée à Shibuya

Dans un premier temps, ce tome reviendra sur le combat de boxe opposant Maeda à son rival Hatanaka. Chacun donnera le meilleur de lui-même pour gagner, mais la victoire n'est clairement pas l'objectif prioritaire de ce duel, qui vise avant tout à remotiver un Maeda un peu perdu entre ses obligations de caïd et son envie de faire de la boxe au niveau professionnel.

Une fois les choses arrangées, notre auteur proposera pour la première fois dans la série "Racaille Bleue", des petites histoires de deux à quatre pages à portée humoristique, dans lesquelles il dessinera les personnages façon SD.

Par la suite, une nouvelle aventure va débuter pour Maeda et ses amis. Lors d'une balade à Shibuya, Katsuji et Kazumi vont s'embrouiller avec deux membres d'une bande locale. Katsuji va sans souci se débarrasser des deux opportuns, jusqu'à l'arrivée de leur chef, un certain Onizuka. En un seul coup de poing bien placé, ce caïd va mettre au tapis Katsuji qui est pourtant un bon combattant.

De fil en aiguille, la tension va monter jusqu'à ce que la bande de Shibuya soit en guerre avec le groupe de Maeda. Très vite, on devine qu'Onizuka n'est pas un bad guy comme les autres, il est vraiment fort et risque de donner beaucoup de fil à retordre à Maeda. Sur un plan plus personnel, les différences entre les deux personnages sont également flagrantes, car Onizuka règne sur son quartier par la terreur tandis que Maeda considère ses lieutenants comme des amis avant tout.

Alors que les combats secondaires commencent, on va très vite attendre avec impatience le "combat des chefs" qui promet d'être exceptionnel.

En faisant apparaître un ennemi charismatique, Masanori Morita va redonner un coup de fouet à sa série qui restait dans le même schéma depuis trop longtemps. Les combats opposent des lycéens aux styles et allures différentes, ce qui donne un surplus de dynamisme et d'intensité à la série. Un très bon tome !