Que sa volonté soit faite Vol.22 - Actualité manga

Que sa volonté soit faite Vol.22 : Critiques

Kami Nomi zo Shiru Sekai

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 12 Avril 2016

Keima est parvenu à approcher le grand-père d'Urara, doyen de la famille Shiratori qui veille depuis toujours sur la ville de Maijima. En compagnie de Dokuro et d'Elsy, il se rapproche de la vérité concernant l'objectif réel du chantier que cet homme a mis en place. L'heure est venue de découvrir les tourments d'un homme ivre de vengeance... mais pourra-t-il seulement accomplir ce qu'il souhaite avant de mourir ? Lorsque le drame s'abat dans une première partie de tome étonnamment plus dramatique et un peu plus sanglante que ce à quoi nous avait habitués la série, Keima n'a pas d'autre choix que de connaître un nouveau saut dans le temps pour tout empêcher. Sa mission est simple : conquérir plus rapidement la petite Urara, afin d'approcher plus vite son aïeul et lever le voile sur les futurs malheurs avant que ceux-ci ne s'abattent.

Encore un saut dans le temps, et encore une reconquête à effectuer différemment. On ne peut pas vraiment reprocher à Tamiki Wakaki le fait de toujours se baser sur le principe de conquête façon jeu de drague, puisque c'est le concept-même de la série depuis le début, ce sur quoi elle a toujours reposé. Mais on ne peut que constater que depuis l'arrivée de son nouvel arc, Tamiki Wakaki a plus de mal que jamais à renouveler son schéma, et il le prouve une nouvelle fois en utilisant encore cette ficelle du retour dans le temps qui tend quelque peu à lasser, d'autant que les idées de conquête de Keima, bien que très rigolotes sur le papier (comment faire la conquête d'une enfant, si ce n'est en mettant au point une conquête imaginaire et inventive ?), peinent à décoller côté humour et passent un peu vite à la trappe. Et cela, malgré l'arrivée de quelques jeunes demoiselles que l'on connaît bien et que l'on découvre avec amusement quand elles étaient enfants.

Reste que par rapport aux deux précédents tomes, il y a un regain de rythme et d'avancées concrètes dans ce volume qui, sans jamais surprendre quant aux tourments intérieurs d'Urara et de son grand-père (en passant, pourquoi personne ne s'étonne vraiment que le bonhomme paraisse si jeune alors qu'il est grand-père ?), parvient à exposer de façon suffisamment efficace les failles qui se sont installées dans leur coeur.

A quelques tomes de la fin, la série retrouve un peu plus de couleurs après deux volumes moyens. Tamiki Wakaki a encore du mal à se renouveler, on sent qu'il est arrivé au bout de son concept, mais cette fois-ci il parvient à bien faire bouger les choses et à relancer un peu son oeuvre.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
12.5 20
Note de la rédaction