Peace maker Vol.1 - Actualité manga

Peace maker Vol.1 : Critiques

Peace maker kurogane

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 13 Juillet 2010

Nous sommes en 1864. Testunosuke Ichimura a connu l'enfer étant plus jeune. En effet, il a vu ses parents se faire assassiner sans pouvoir intervenir. Depuis lors, il s'est juré de devenir fort et d'un jour venger ceux-ci. Pour se faire, il compte intégrer le Shinsengumi. Malheureusement, son aspect frêle et son caractère de cochon ne sont pas du goût des membres de celui-ci et il s'en voit systématiquement refuser l'accès. Son frère par contre y obtient un poste de comptable. Mais c'est sans compter sur un mystérieux jeune homme qui semble s'être pris d'affection pour notre petit garçon et qui décide d'appuyer personnellement sa candidature !

Sur le papier, il semble donc que l'on ai à faire à un shonen relativement classique à tendance nekketsu. Mais l'on se rend rapidement que ce n'est pas tout à fait le cas. En effet, Tetsu ne possède en lui aucun pouvoir particulier et n'est pas non plus spécialement talentueux. En fait, il est même très banal et faible. On aura certes droit à quelques affrontements entre ronins et autres assassins, mais notre héros est la plupart du temps en retrait et spectateur. Cela permet ainsi d'observer les choses sous un angle de vue différent et intéressant.

Au niveau du caractère par contre, Tetsu est une forte tête. Il cherche à se mettre en avant, se vante beaucoup, bref, là on retombe dans quelque chose de plus classique. Cependant, il ne s'en sort pas trop mal tout comme les autres personnages qui, s'ils ne débordent pas de charisme, n'en demeurent pas moins attachants. Notamment Soji qui avec sa double personnalité s'annonce d'ores et déjà comme celui à suivre de près dans la suite du récit. On regrettera par contre qu'au niveau des pointes humoristiques cela ne prend pas toujours, voir pratiquement jamais. Ça fait légèrement sourire de temps à autre, mais ça s'arrête là.

Il y a également un large aspect historique dans ce premier volume. C'est là aussi une bonne chose, dans la mesure où ce n'est pas forcement l'élément le plus important dans un shonen à la base. Ici il y a la possibilité d'apprendre l'une ou l'autre information concernant l'époque où l'intrigue prend place, et c'est très appréciable. D'un autre côté, cela rend aussi la lecture plus compliqué. De nombreux termes sont employés, de nombreux protagonistes sont présents, et tout bien saisir implique de s'investir quelque peu dans le manga. Cela ne plaira clairement pas à tout le monde.

Au niveau du dessin, le trait de Nanae Chrono est très agréable. Classique, mais efficace. Les planches sont la plupart du temps assez aérées, laissant parfois une impression de vide, notamment au niveau des décors, mais rend d'un autre côté la lecture plus aisée, ce qui vient contrebalancé ce dont je parlais dans le paragraphe précédent.

Pour ce qui est de l'édition, Kami fournit de nombreux renvois en bas de page afin d'expliquer brièvement les termes techniques employés. On regrettera cependant de ne pas trouver un lexique plus fourni en fin de tome car la plupart du temps ces explications restent assez voir trop sommaires. Pour le reste, pas grand chose à redire.

Peace Maker commence de manière plutôt calme. On rentre petit à petit dans le récit pour finalement découvrir une série qui, si elle doit encore s'affirmer davantage, possède un certain charme et des qualités indéniables. Il faudra voir comment tout cela va évoluer, mais elle se démarque clairement des productions plus classique et ce n'est pas plus mal ! Attention cependant, amateurs de combats furieux et intenses, passez votre chemin, car ce n'est clairement pas ce que l'on retrouve ici.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Shaedhen
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs