Peace Maker Vol.15 - Actualité manga

Peace Maker Vol.15 : Critiques

Peace Maker

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 13 Octobre 2016

Le focus sur le passé de Cole Emerson se poursuit durant l'intégralité de ce tome, où le jeune homme fait désormais partie des Crimson Executers et doit se préparer à affronter la société Zora, qui envoie une trouve de mercenaires éliminer Crimson pour mettre fin à ses ambitions.

Concrètement, le déroulement des choses est on ne peut plus classique, avec un affrontement dont on devine sans mal les grandes lignes : il ne faudra pas espérer être surprise. Mais de toute façon, le principal intérêt est clairement ailleurs, car ce flashback a surtout pour intérêt de peaufiner Cole, dont nous sommes amenés à mieux cerner le lien avec les Crimson Executers, mais aussi les attentes pesant sur lui, la prise de conscience du don des Emerson dont il a hérité, ou les raisons faisant qu'il ne s'autorise pas à mourir. Ce à quoi nous assistons ici est tout simplement la naissance du Dieu du Tir, et  Ryôji Minagawa, sans être très original, fait bien ressortir cela.

En filigranes, on appréciera d'en voir aussi un peu sur le passé d'autres personnages comme Conny, Jessica ou Gordon, tout comme on reste pris par le charisme que parvient à instaurer un adversaire imposant, Bosz Barreto, alias l'ultime mercenaire.

Pour le reste, comme souvent Minagawa alterne des beaux instants et des moments moins inspirés en termes de dessin et de mise en scène. Certaines planches sont d'une intensité et d'une fluidité très appréciables, surtout quand elles s'offrent un très bon travail sur les décors, sur l'encrage, sur l'utilisation des trames ou sur les angles de vue. Tandis que d'autres s'avèrent plus poussives, moins rythmées.

Quoi qu'il en soit, Peace Maker s'offre là un volume plutôt classique dans son déroulement, mais clairement intéressant et porté par quelques très bons moments côté ambiance. Ce travail sur Cole Emerson, permettant de mieux cerner le personnage, nous prépare efficacement pour la suite.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction