Parapal Vol.8 - Actualité manga

Parapal Vol.8 : Critiques

Para pal

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 11 Décembre 2014

Numa, l'extra-terrestre occupant le corps de Hasunuma, s'est enfin pleinement révélé et a amené nombre de révélations importantes, avant d'enclencher la dernière ligne droite : les autres extraterrestres retrouvés, il faut désormais les renvoyer chez eux, en les faisant sortir du corps de leur hôte via une faille temporelle. Pour Tsurumi, Kurokawa et Shijô, l'heure est bientôt venue de dire au revoir à leur parasite, et par la même occasion à leur sens surdéveloppée. Encore faut-il que Shijô accepte de participer...


En réalité, il ne faudra pas grand-chose pour convaincre Shijô : une promesse un brin sulfureuse digne de lui, et voici le petit groupe prêt à répéter la collision qui s'est déroulée 5 ans auparavant. Par le biais de Numa, Takumi Ishida prend le temps d'expliquer le procédé complexe devant aboutir au départ des extraterrestres, et tout comme les personnages eux-même, il faut avouer que sur le coup on ne capte pas tout. Là-dessus, la mangaka est assez confuse et semble en avoir conscience (au vu de la réaction de ses personnages), et il faut finalement attendre la mise en pratique pour bien comprendre le truc, assez tordu, mais aboutissant sur de nouveaux bouleversements intéressants. Le départ des parasites de Kurokawa, Tsurumi et Shijô, bien sûr, mais aussi leur réaction après coup. Tous trois semblent avoir changé un peu dans leur perception des choses, de leurs sentiments et du sexe, notamment Shijô vis-à-vis de Komaki. Tsurumi, en fin de tome, semble enfin prendre conscience de certains de ses sentiments, et Kurokawa confirme elle aussi que sa vision des choses a quelque peu changé.


Mais tout n'est pas fini pour autant : Numa et Hana sont toujours là, et ont encore quelque chose à accomplir ensemble...


On ressent bien l'évolution de chacun des adolescents dans leur manière d'aborder le sexe et l'amour, sujets tellement délicats à appréhender à cet âge. Sans tabou et sur un ton souvent sulfureux, mais néanmoins intelligent, Takumi Ishida a su utiliser les parasites et le surdéveloppement des sens pour extrapoler le rapport des adolescents au sexe, en évoquant autant le plaisir qu'il peut procurer que les traumatismes qui peuvent y être liés si on n'y fait pas attention. L'auteur poursuit en fin de tome cet approfondissement à travers les révélations sur le passé tourmenté de Hasunuma et sur l'acte que s'apprêtent à avoir Numa et Hana, et c'est avec beaucoup d'intérêt qu'on attend le neuvième et dernier tome, tout étant réuni pour une bonne conclusion.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs