Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 22 Avril 2016
Chronique 1 :
Oz est à la poursuite de Glen pour l’empêcher de modifier le passé. Mais, alors que le combat commence entre Oz et Glen, voilà que surgit tout d’abord Cheshire. Il enlève Alice aux yeux de tous car son but est de la protéger. Puis, Noise fait également son entrée. Prise de folie à cause de sa double personnalité, elle en veut à la vie de Vincent. Un duel psychologique et intérieur se déroule entre Noise et Echo qui laissera place à une fin tragique. Mais, les plans de chaque camp doivent continuer à avancer. Ils feront tout pour arriver à leur fin…
Pour ce dernier tome, Jun Mochizuki nous comble avec un tome bien épais. Nous voilà au terme de l’aventure et c’est à la fois avec excitation et tristesse que nous découvrons la fin de cette aventure. Toutes les pièces du puzzle qui nous manquaient pour comprendre l’intrigue nous sont révélées. Oz avait depuis quelque temps un plan qu’il gardait pour lui et dont la seule personne au courant était Jack. Jun Mochizuki nous dévoile maintenant ce qu’il avait imaginé. Et nous pouvons que constater à quel point Oz a évolué. Il est loin le temps où il ne se sentait pas à sa place et qu’il rejetait ce monde. Entouré de ses amis et ayant pris conscience de l’amour que chacun porte l’un envers l’autre, Oz est animé par l’envie et le devoir de protéger les siens. L’espoir l’habite ! Mais je ne peux vous en dire plus sans vous gâcher le plaisir de la découverte.
Dans ce final, Jun Mochizuki manie d’une main de maître l’intrigue, les tensions et l’émotion. Elle nous en met plein la vue et tout prend un sens. Nous sommes également pris dans un flot d’émotions nostalgiques par un rappel de tous les personnages. Un moment émouvant qui nous met la larme à l’œil...
« Pandora Hearts » tire sa révérence et l’auteur n’a pas à rougir de la fin qu’elle nous offre. Un dernier tome riche en émotion et surtout quel spectacle ! Un final digne de ce nom ! Que ce soit Oz, Alice, Gil, Glen, Oncle Oscar et encore bien d’autres qui ont marqué par leur personnalité ou hélas par leur destin tragique, leurs aventures nous manqueront.
Chronique 2 :
24 tomes, six années de parution, et un scénario qui n'a cessé de s'enrichir et de sublimer la plupart de ses personnages pour enfin trouver sa conclusion... Pandora Hearts, l'une des séries les plus populaires des éditions Ki-oon, s'achève dans un épais pavé de 320 pages, qui ne comporte pour autant aucune augmentation de prix (merci à l'éditeur), et qui permet à Jun Mochizuki de peaufiner comme il se doit la dernière ligne droite de son oeuvre.
Et cette dernière ligne droite, on peut dire qu'elle tient toutes ses promesses. Alors que la Volonté de l'Abysse se dévoile entièrement, que la tension est à son comble et est parfaitement entretenue jusqu'au bout par le rythme constant de la mangaka et ses planches intenses, Mochizuki apporte la dernière pierre à un édifice de 24 volumes où, au bout du compte, tout se conclut. Où tous les personnages trouvent une place, un rôle, et voient pour certains leurs tourments et leurs relations sublimées. Oz et Alice bien sûr, mais aussi Gilbert et son lien fort avec les précédents nommés et avec Vincent. Sans oublier les acteurs centraux de la tragédie passée : Oswald, Glen, Jack, Lacie... Ainsi que nombre de ces caractères ayant eu un rôle à jouer, comme Sharon, ou le Duc Barma. Le final de Pandora Hearts, tout comme une grande partie de la série, tire vraiment une grande richesse de cette galerie de personnages parfaitement campés, ou mêmes les disparus ne sont pas oubliés. Et tout cela contribue surtout à apporter à l'ouvrage une ambiance constamment emprunte de mélancolie et de nostalgie, avec en tête le début du dernier chapitre faisant écho à un événement heureux et presque insouciant d'il y a quelques tomes. Cette nostalgie, elle imprègne pleinement le lecteur, ne cessant de lui rappeler que l'aventure Pandora Hearts est sur le point de s'achever en ayant laissé sur son passage nombre de souvenirs. Quant à la toute fin, elle est aussi juste que touchante dans sa manière de nous laisser entrevoir le sort de certains personnages, là aussi émouvant.
Il y a pourtant quelques éléments, par-ci par-là, qui empêchent ce long final d'atteindre la perfection. Quelques rôles de personnages un poil trop rapides, quelques rebondissements qui semblent amenés légèrement à l'arrache (en tête, ce qui se passe du côté du Duc). Mais concrètement, difficile de trouver grand chose à redire, tant la boucle est bouclée, et tant on a le temps de dire au revoir avec émotion et nostalgie à Oz, Alice et Gil.
"A présent, je suis capable de verser des larmes sincères... et je me dis que c'est ça, le bonheur !"
Oui, la conclusion de Pandora Hearts est donc largement à la hauteur de ce que l'on pouvait espérer pour une oeuvre de cet acabit. Jun Mochizuki a soigné en profondeur un final où tout trouve une cohérence et un écho à ce qui a pu se passer tout au long de la série. Et malgré les quelques coups de moins bien que la série a pu connaître en de rares moments, on ressort pleinement satisfait de l'ensemble de l'oeuvre.
Oz est à la poursuite de Glen pour l’empêcher de modifier le passé. Mais, alors que le combat commence entre Oz et Glen, voilà que surgit tout d’abord Cheshire. Il enlève Alice aux yeux de tous car son but est de la protéger. Puis, Noise fait également son entrée. Prise de folie à cause de sa double personnalité, elle en veut à la vie de Vincent. Un duel psychologique et intérieur se déroule entre Noise et Echo qui laissera place à une fin tragique. Mais, les plans de chaque camp doivent continuer à avancer. Ils feront tout pour arriver à leur fin…
Pour ce dernier tome, Jun Mochizuki nous comble avec un tome bien épais. Nous voilà au terme de l’aventure et c’est à la fois avec excitation et tristesse que nous découvrons la fin de cette aventure. Toutes les pièces du puzzle qui nous manquaient pour comprendre l’intrigue nous sont révélées. Oz avait depuis quelque temps un plan qu’il gardait pour lui et dont la seule personne au courant était Jack. Jun Mochizuki nous dévoile maintenant ce qu’il avait imaginé. Et nous pouvons que constater à quel point Oz a évolué. Il est loin le temps où il ne se sentait pas à sa place et qu’il rejetait ce monde. Entouré de ses amis et ayant pris conscience de l’amour que chacun porte l’un envers l’autre, Oz est animé par l’envie et le devoir de protéger les siens. L’espoir l’habite ! Mais je ne peux vous en dire plus sans vous gâcher le plaisir de la découverte.
Dans ce final, Jun Mochizuki manie d’une main de maître l’intrigue, les tensions et l’émotion. Elle nous en met plein la vue et tout prend un sens. Nous sommes également pris dans un flot d’émotions nostalgiques par un rappel de tous les personnages. Un moment émouvant qui nous met la larme à l’œil...
« Pandora Hearts » tire sa révérence et l’auteur n’a pas à rougir de la fin qu’elle nous offre. Un dernier tome riche en émotion et surtout quel spectacle ! Un final digne de ce nom ! Que ce soit Oz, Alice, Gil, Glen, Oncle Oscar et encore bien d’autres qui ont marqué par leur personnalité ou hélas par leur destin tragique, leurs aventures nous manqueront.
Chronique 2 :
24 tomes, six années de parution, et un scénario qui n'a cessé de s'enrichir et de sublimer la plupart de ses personnages pour enfin trouver sa conclusion... Pandora Hearts, l'une des séries les plus populaires des éditions Ki-oon, s'achève dans un épais pavé de 320 pages, qui ne comporte pour autant aucune augmentation de prix (merci à l'éditeur), et qui permet à Jun Mochizuki de peaufiner comme il se doit la dernière ligne droite de son oeuvre.
Et cette dernière ligne droite, on peut dire qu'elle tient toutes ses promesses. Alors que la Volonté de l'Abysse se dévoile entièrement, que la tension est à son comble et est parfaitement entretenue jusqu'au bout par le rythme constant de la mangaka et ses planches intenses, Mochizuki apporte la dernière pierre à un édifice de 24 volumes où, au bout du compte, tout se conclut. Où tous les personnages trouvent une place, un rôle, et voient pour certains leurs tourments et leurs relations sublimées. Oz et Alice bien sûr, mais aussi Gilbert et son lien fort avec les précédents nommés et avec Vincent. Sans oublier les acteurs centraux de la tragédie passée : Oswald, Glen, Jack, Lacie... Ainsi que nombre de ces caractères ayant eu un rôle à jouer, comme Sharon, ou le Duc Barma. Le final de Pandora Hearts, tout comme une grande partie de la série, tire vraiment une grande richesse de cette galerie de personnages parfaitement campés, ou mêmes les disparus ne sont pas oubliés. Et tout cela contribue surtout à apporter à l'ouvrage une ambiance constamment emprunte de mélancolie et de nostalgie, avec en tête le début du dernier chapitre faisant écho à un événement heureux et presque insouciant d'il y a quelques tomes. Cette nostalgie, elle imprègne pleinement le lecteur, ne cessant de lui rappeler que l'aventure Pandora Hearts est sur le point de s'achever en ayant laissé sur son passage nombre de souvenirs. Quant à la toute fin, elle est aussi juste que touchante dans sa manière de nous laisser entrevoir le sort de certains personnages, là aussi émouvant.
Il y a pourtant quelques éléments, par-ci par-là, qui empêchent ce long final d'atteindre la perfection. Quelques rôles de personnages un poil trop rapides, quelques rebondissements qui semblent amenés légèrement à l'arrache (en tête, ce qui se passe du côté du Duc). Mais concrètement, difficile de trouver grand chose à redire, tant la boucle est bouclée, et tant on a le temps de dire au revoir avec émotion et nostalgie à Oz, Alice et Gil.
"A présent, je suis capable de verser des larmes sincères... et je me dis que c'est ça, le bonheur !"
Oui, la conclusion de Pandora Hearts est donc largement à la hauteur de ce que l'on pouvait espérer pour une oeuvre de cet acabit. Jun Mochizuki a soigné en profondeur un final où tout trouve une cohérence et un écho à ce qui a pu se passer tout au long de la série. Et malgré les quelques coups de moins bien que la série a pu connaître en de rares moments, on ressort pleinement satisfait de l'ensemble de l'oeuvre.
14/04/2016 