Overlord Vol.4 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 15 Septembre 2017

Critique 2


Avant de partir pour vivre les événements que l'on a connus dans les tomes 2 et 3, Ainz, toujours désireux de récolter prudemment des informations sur ce monde, a chargé Shalltear d'une mission : capturer des humains assez puissants, maniant la magie ou les arts martiaux. Accompagnée de Sebas et Solution, la vampire part accomplir sa mission dans E-Rantel, en prenant soin de se faire remarquer par des brigands. Massacrant sans difficulté les bandits, elle remonte jusqu'à leur repaire, où se trouve un adversaire visiblement plus coriace : Brain, un as de l'escrime...


Le début du volume semble à la gloire de Shalltear : laissant temporairement de côté Ainz, le récit s'applique efficacement à faire ressortir toute la puissance qu'inspire la demoiselle, notamment par l'exploitation de son statut de vampire pur qui s'avère assez particulier dans ce monde. Face à la force et l'élégance de Shalltear, Brain, qui sur le coup paraissait plus coriace et rusé que les autres, pourrait finir par se montrer un petit peu plus lâche que prévu... Décidément, les humains paraissent faibles dans ce monde ! Et pourtant, Shalltear pourrait bien finir par tomber sur un os. Un os qui va animer toute la suite du volume, qui revient auprès d'Ainz.


C'est alors un cas d'urgence jusqu'à présent inédit qui attend le nécromancien. Difficile d'en dire plus sans trop en révéler sur la teneur du combat qui se prépare puis qui a lieu dans la deuxième moitié du tome. Les préparatifs sont très intéressants, car ils permettent d'en découvrir encore un peu plus sur le tombeau de Nazarick, un lieu qui décidément ne semble pas avare en surprises. La découverte de la salle aux trésors amène la découverte de bien d'autres choses. Il y a d'abord l'apparition d'un gardien jusque-là mystérieux en la personne de Pandora's Actor, personnage qui est à la fois capable d'imposer un certain statut grâce à ses capacités, mais aussi d'amuser de par son caractère un brin particulier, l'oeuvre ayant alors toujours ce don pour glisser des notes d'humour. Mais il y a aussi l'évocation des objets de rang monde, ayant un rôle pouvant devenir très important puisqu'ils pourraient modifier les lois du monde. Enfin, il y a les ultimes prémisses de l'affrontement qui se prépare : on nous fait bien comprendre que face à sa future adversaire, Ainz, de par son statut de mage, a peu de chances de l'emporter. Et pourtant, pour certaines raisons, c'est seul qu'il ira au combat, au grand désespoir d'Albedo ou même de Demiurge.


A l'heure où doit arriver le duel, on a alors bien en tête l'importance de ses enjeux, car non seulement Ainz devrait pour la première fois être mis en difficulté, mais en plus c'est d'ores un personnage de premier plan qui pourrait disparaître. On suit alors avec intérêt la première partie de cet affrontement qui n'est pas encore bouclé dans ce volume. Mais même si l'on assiste à des enchaînements de capacités témoignant bien de la force des deux adversaires, on regrette que lesdites capacités soient parfois trop vite passées en revue. Par contre, cette fois-ci, pour ce combat plus important et équilibré que contre Clémentine, Hugin Miyama adopte un découpage plus prenant, avec parfois des successions de cases de taille plus moyenne permettant de présenter un peu plus les enchaînements.


Il en résulte globalement un volume efficace, où le récit, tout en enrichissant encore peu à peu l'univers, prend d'abord bien le temps de préparer les enjeux du combat, avant de démarrer assez bien le duel en question. Dès lors, impossible de ne pas avoir envie de découvrir la suite et les conséquences de l'affrontement !


Les tomes d'Overlord ne sont décidément jamais avares en suppléments, et cette fois-ci on a droit à un petit chapitre spécial sympathique, ainsi qu'à quelques pages présentant le processus de production du manga. Ce sont des suppléments qui, à chaque volume, restent toujours aussi intéressants.


Critique 1


Afin de mettre la main sur des individus qui permettrait à Momongo de comprendre ce monde, des criminels qui peuvent servir de cobaye de préférence, Shalltear et ses servantes attaquent une escouade humaine. Parmi eux, Brain, un mercenaire qui ne semble craindre rien ni personne. Mais si pour les guerrières de Momonga ce danger semble inoffensif, Shalltear pourrait bien faire face à un élément imprévu…



La puissance de Shalltear est effrayante, et c’est précisément ce que cherchent à montrer les événements de ce début de tome. Ainsi, Momonga n’est pas la vedette de cette première moitié de volume, le rôle revenant à Shalltear qui, en accomplissant sa mission pour son seigneur, pourrait bien rencontrer quelques dangers inattendus. Progressivement, le volume trouve alors un intérêt et il n’est pas seulement question, pour l’histoire, de montrer les prouesses de la servante de Momonga. Bien au contraire, l’intrigue qui se développe fait monter une certaine tension, ce jusqu’à la seconde moitié de tome dont les enjeux changent nettement et apportent une adrénaline jamais ressentie dans Overlord, jusqu’à maintenant.

Pour la toute première fois, le mage mort-vivant va devoir combattre un adversaire puissance, capable de l’égaler voire de le surpasser sur certains critères. Ces quelques chapitres génèrent alors un certain frisson, des palpitations inédites jusqu’à maintenant puisque l’affrontement en question, pas encore achevé dans ce volume, se montre plus long et spectaculaire qu’à l’accoutumée. Momonga ne peut donc pas éliminer toute créature en un seul coup, et doit même utiliser quelques astuces pour faire face à certains dangers. Le tome, sur cette seconde partie, s’avère alors réussi et totalement prenant dans l’action présentée. On est même quelque peu surpris des enjeux de l’arc qui pourraient bien signifier la mort d’un personnage plutôt important.

Et outre toute cette dimension action, cette suite est le moyen, pour l’écrivain du light-novel originel, d’étoffer un peu son univers, que ce soit les éléments magiques du monde où évolue désormais Momonga, ou tout simplement le tombeau de Nazarick qui garde encore bien des secrets et cachent une source incroyable de pouvoirs qui pourraient mener le protagoniste au sommet de ce monde. Le background de l’œuvre s’étoffe petit à petit et même s’il a encore beaucoup à nous dire, le monde d’Overlord reste tout à fait intéressant à découvrir.

Plus soutenu dans son rythme et grave par les événements dépeins, surprenant par quelqu’un de ses rebondissements aussi, ce quatrième opus dynamise quelque peu le récit et, par son climax, donne sans mal l’envie de se ruer sur la suite. On notera aussi les bonus de fin de tome qui reviennent sur les coulisses de l’élaboration du manga et l’implication de l’écrivain Kugane Mruyama dans le processus créatif, un supplément passionnant qu’on aimerait bien voir dans d’autres œuvres.


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

14.5 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15.5 20
Note de la rédaction