Overlord Vol.3 - Actualité manga
Overlord Vol.3 - Manga

Overlord Vol.3 : Critiques

Overlord

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 12 Septembre 2017

Critique 2


En revenant à l'herboristerie, Ainz, toujours sous le nom de Momon, n'a pu que constater que les aventuriers de l'Epée des Ténèbres ont été massacrés et mutilés. Leur mort a visiblement été lente et douloureuse, et en recherchant Nfirea qui a été kidnappé par la meurtrière, le nécromancien finit par remonter la piste de la sadique Clémentine, et de son compère Khajiit qui va enfin pouvoir réaliser son objectif, la Spirale de la Mort. Mais Ainz, accompagné de Nabe et de Hamsuke, est décidé à empêcher ça, et à accomplir sa mission de sauver Nfirea afin d'accroître sa réputation. Après avoir sauvé les soldats au cimetière et s'être débarrassés des morts-vivants, nos héros se retrouvent enfin face à leurs deux adversaires...


L'univers d'Overlord a beau être sombre, les notes d'humour s'y immiscent toujours efficacement, et ici elles passent essentiellement par Hamsuke, sa bonne bouille, son côté encombrant et son inutilité ! Mais l'essentiel consiste bien en le double affrontement qui a lieu, avec d'un côté Nabe face à Khajiit, et de l'autre Momon face à Clémentine.


Les deux combats, que l'on découvre en parallèle, occupent les deux tiers de ce volume fin de seulement 130 pages, et ils se suivent plutôt vite, car le dessinateur Hugin Miyama aime pas mal jouer sur de grandes cases, plus que sur un véritable découpage de l'action. Mais nous verrons par la suite que, de toute façon, l'action se révèle en réalité très courte, tant le rapport de force entre les deux camps est en réalité inégal. En effet, le récit nous fait bien comprendre que Khajiit et Clémentine, normalement premiers véritables ennemis d'envergure dans la série, ne sont rien du tout face à Momon et Nabe, qui ont presque l'air tranquille face à eux, à les observer un peu avant de déployer leur pleine puissance. Khajiit fait vraiment pâle figure face à la puissance magique de Narberal, tandis que Clémentine, qui se présente pourtant comme l'une des guerrières les plus fortes du royaume, voit son assurance se briser complètement face à Ainz dès qu'il se montre pleinement. Le résultat n'offre aucune surprise, mais est particulièrement jouissif !


Surtout, ces deux affrontements ne cessent de montrer à nouveau nombre de choses, à commencer par le statut ridicule que les humains semblent avoir. Khajiit fait réellement peine à voir face à une Nabe qui le surpasse totalement, et on a beau entrevoir un peu son objectif réel qui était quelque part plutôt touchant, il n'est que chair à pâté destiné à finir de manière pitoyable. Et c'est la même chose concernant Clémentine, qui finit de manière plutôt atroce face à un Ainz qui n'en fait qu'une bouchée. Ainz qui, à chaque instant, continue d'affirmer son ambiguïté, tant il semble tantôt vaillant tantôt égoïste. Il a beau venir sauver Nfirea et prendre soin de venger l'équipe de l'Epée des Ténèbres en faisant bien souffrir Clémentine, il le fait avant tout dans le but d'accroître sa réputation. Il l'affirme même à Clémentine avant de l'affronter : ce qui lui déplaît dans la mort des aventuriers, c'est qu'ils étaient censés lui faire de la "pub". On tient décidément un personnage principal savoureux pour cette personnalité en plusieurs temps, qui selon les moments peut sembler sans coeur et égoïste, ou alors plus compréhensive.


Avec ses cases souvent grandes, le mangaka prouve plus d'une fois qu'il continue peu à peu de progresser. Ses planches sont souvent bien noires, ce qui colle bien à l'univers de dark fantasy, et certains de ses designs parviennent à faire forte impression, comme ceux des Skeletal Dragons. Désormais, on attend juste un peu plus des moments d'action pure.


Le dernier chapitre, lui, nous fait revenir quelques jours en arrière pour nous inviter aux côtés de Shalltear et Sebas, accomplissant dans leur registre une mission à la gloire d'Ainz. Ce passage permet d'apporter quelques précisions supplémentaires sur les créateurs de certains des sbires d'Ainz, tout en laissant bien deviner en la vampire un aspect impitoyable et une puissance qu'elle n'hésitera pas à utiliser pour servir son maître adoré. Ainsi, on attend avec curiosité  la suite de cette partie, avec l'apparition de l'intrigant Brain.


La principale déception de ce tome est sa brièveté puisqu'il ne fait que 130 pages, mais ces 130 pages sont très efficaces et finissent de poser comme il se doit les bases. 


A noter qu'avec ce volume on finit de couvrir le premier volume du roman original paru en France aux éditions Ofelbe, et qu'après les 130 pages du manga on retrouve à nouveau des textes bonus : une longue interview croisée de pas moins de 11 pages entre le réalisateur de l'anime Overlord et le scénariste du manga, puis 4 pages revenant plus en détail sur le background. Ces suppléments sont réellement passionnants à lire et permettent d'en apprendre beaucoup plus.


Critique 1


Les membres de l’Epée des Ténèbres, camarades de mission temporaires d’Ainz qui a pris l’identité de Momonga, ont été tués par Clémentine, guerrière de l’organisation secrète Zurrernorn, qui a aussi capturé Nfirea. Quelle meilleure occasion de forger la légende de l’Overlord que de secourir le jeune homme, et affronter la puissante guerrière ?


L’heure de la contre-attaque a sonné. Après une fin de second tome qui a mis l’accent sur la cruauté et la puissance de Clémentine, sbire d’une organisation secrète encore bien mystérieuse, l’heure est venue pour l’Overlord de montrer qu’il ne craint rien ni personne. En résulte une longue partie de tome particulièrement jouissive où Ainz et Narberal mènent le combat contre deux ennemis qui, jusqu’ici, paraissaient aussi malveillants que redoutables.


Alors, cette suite détourne assez bien les codes du genre pour nous faire comprendre une chose : Ainz a une puissance aussi démesurée qu’absurde, aussi les enjeux sont moindres pour le moment. Et c’est ce qui rend cette séquence particulièrement exaltante, car face à des antagonistes assez caricaturaux (Clémentine étant l’archétype de la sadique aux formes généreuses), nos héros n’ont pas de faiblesses, et éliminer leur adversaire ne leur demanderait que quelques secondes s’ils se donnaient la peine de montrer toute leur puissance. Pas de vraie surprise dans cette séquence, donc, mais un moment de barbarie plutôt jubilatoire et montrant qu’Overlord ne fait pas dans la dentelle. Reste qu’on serait curieux de voir, un jour, un adversaire capable de rivaliser avec la légende Ainz Ooal Gown. Mais étant donné la puissance du mort-vivant, ça n’est pas prêt d’arriver.


La fin du tome, elle, se concentre sur une autre part de l’histoire : la propre aventure de Sebas et Shalltear pour révéler la légende d’Ainz au grand jour. Le seul point déstabilisant sera alors l’absence de transition, et le fait que le récit nous amène sur une autre vision d’un chapitre à l’autre. Cet ultime chapitre ne brille pas d’enjeux révolutionnaires lui non plus, mais apporte son lot d’éléments à l’univers. Outre les relations entre des personnages aux caractères bien trempés, ce qui n’est pas sans apporter quelques notes d’humour, quelques informations quant aux origines de ces anciens PNJ nous sont aussi données, apportant même quelques points de mystère appréciables. Reste que nous sommes curieux de voir ce qu’amèneront ces péripéties qui, pour l’heure, n’ont pas dévoilé tout leur intérêt.


On notera que, là aussi, le volume s’avère plutôt fin et assez vite lu, notamment parce que la narration de Hugin Miyama passe par des cases larges, mettant en avant les statures imposantes d’Ainz et les siens, une mise en scène percutante lors des combats. Du côté des suppléments, on appréciera une fois encore une interview croisée entre les différents auteurs du manga et du light-novel.


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

15 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
14.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs