Othello Vol.1 - Actualité manga

Othello Vol.1 : Critiques

Otero

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 12 Mai 2008

Un nouveau shojo chez Pika, ça arrive si rarement depuis quelques temps qu’il fallait bien en parler. Et derrière sa couverture pas très accrocheuse, Othello s’avère être un titre très plaisant !

Yaya est une jeune fille timide, naïve et maladroite, si bien qu’elle est persécutée par Seri et Moe, deux camarades de classe qui disent être ses amies. Finalement, le seul réconfort de Yaya est Juliet, le groupe de visual kei dont elle est fan, ainsi que… le cosplay ! Et pour ajouter du piment dans tout cela, notre chère Yaya, dès quelle se voit dans un miroir, adopte une toute autre personnalité, celle de Nana, une jeune fille au caractère bien trempé et qui n’hésite pas à rendre folles Seri et Moe !
Ajoutons également à cela un jeune garçon, Moriyama, qui va, un peu malgré lui, venir envenimer la situation entre les trois jeunes filles !

Que ce soit à travers les crasses (qui ne sont pas sans rappeler les premiers volumes de Peach Girl) que se jouent les trois jeunes filles ou les deux caractères totalement opposés de Yaya et Nana, ce premier volume d’Othello est doté d’un humour vraiment rafraîchissant, et se détache donc du lot grâce aux thèmes du cosplay et du dédoublement de personnalité.
Les dessins, jouant sur les contrastes, servent parfaitement le scénario. Les expressions des personnages, notamment celles de Seri et Moe, sont souvent bien trouvées et font parfaitement ressortir l’humour du manga.

Voici donc un shojo court (sept volumes), drôle, frais et léger, qui ne devrait avoir aucun mal à trouver son public, d’autant que l’édition Pika est plus correcte que ces derniers temps. La traduction, si elle n’évite pas quelques erreurs minimes, est satisfaisante. Mais surtout, nous avons une qualité d’impression bien plus agréable que sur un School Rumble ou un Wilderness, où l’encre a tendance à baver.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs