One-Punch Man Vol.8 - Actualité manga
One-Punch Man Vol.8 - Manga

One-Punch Man Vol.8 : Critiques

One Punch Man

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 14 Août 2018

Critique 23


King, l'homme le plus fort du monde et 7e de la classe S des héros entre en scène ! Tout le monde le craint et la population l'adule, si bien qu'un seul regard lui suffit généralement pour arrêter les criminels. Mais King cache un terrible secret qui pourrait bien être dévoilé lors de l'entrée en scène d'un ennemi colossal...


Avec ce 8e tome, place au focus sur King, l'un des héros les plus puissants qui soient, dont le simple design avait de quoi créer la crainte chez le lecteur. Avec son visage balafré, sa carrure imposante et ses longs cheveux blonds, King a tout du cliché du super-héros américain ténébreux... un stéréotype que ONE et Yûsuke Murata vont évidemment prendre grand plaisir à détourner.


En effet, King cache un terrible secret, secret qui sera dévoilé progressivement, tout le long du tome, en s'intéressant à la psychologie du personnage. L'intrigue ne donne pas toutes les réponses sur la nature du personnage d'entrée de jeu, aussi chaque lecteur est en droit de se questionner sur la puissance que le héros semble ignorer. Surpuissance inconsciente qui permettrait à King de se débarrasser des plus puissants ennemis sans qu'il s'en rende compte ? La vérité est plus ingénieuse que ça et a de quoi provoquer l'hilarité tant elle entre en opposition avec le rôle de Saitama dans la série...


D'ailleurs, la rencontre entre les deux personnages vaut son pesant de cacahuètes, les auteurs s'amusant dans les échanges entre King, héros malgré lui et fan de jeux érotiques aux contenus malsains, et Saitama, archétype de chômeur qui tue le temps en jouant aux héros. Il y aura de quoi faire sur le long terme en ce qui concerne ces deux personnages, et notamment en ce qui concerne King qui ne pourra pas rester dans le secret indéfiniment.


En parallèle, le récit a pour mérite de se développer très légèrement, grâce aux passages centrés sur Genos. Les auteurs en sont conscients, la présence d'ennemis si puissants n'a rien de normal, aussi il y a de quoi espérer de la suite un scénario un peu plus soutenu autour de cette menace, notamment parce que le choix narratif de fin de volume s'avère audacieux et permet de soulever une dimension de l'univers trop laissée sur la touche : le camp des criminels.


Un programme alléchant qui est pourtant interrompu en cours de route à travers deux chapitres bonus. Sur plus de soixante pages, le tome présente deux histoires annexes, très drôles et divertissantes certes, mais qui restent très frustrantes tant on aurait voulu apprécier la suite de l'histoire principale sur ce nombre de pages. Sachant que le style de Murata, si détaillé et impressionnant, oblige la narration à détailler minutieusement le récit, on regrette que ce 8e tome propose finalement très peu de contenu concernant le scénario.


Critique 2


Suite à la plus violente attaque que la Terre ait connue, la ville abritant le QG des héros est dévastée...il est alors rebattit en une véritable forteresse! 


La vie reprend son cours et Saitama, toujours considéré comme un imposteur, est à la recherche d’action super héroïque...sa route croise alors celle de l'homme le plus fort du monde: King! 


Après nous avoir présenté un personnage charismatique et iconique, après nous avoir teasé sur sa puissance, nous n'attendions qu'une chose: voir enfin King en action! Était il aussi fort que l'humanité le pense? Pourquoi dans ce cas n'était-il que septième du classement? Est-il en mesure de tenir tête à Saitama? Autant de questions qui trouveront toutes leurs réponses dans ce tome, consacré, comme la couverture le laisse deviner, aux mystères planant autour de King! 


On pouvait alors penser que le ton de la série serait à nouveau plus sérieux qu'au départ, que les plaisanteries, bien que toujours présentes, seraient moins nombreuses...mais il n'en est rien, le ton ne change nullement, on est toujours dans une grande bouffonnerie; et les révélations concernant King et ses capacités sont presque aussi renversantes / hilarantes que celles concernant Saitama! 


Il faut reconnaître qu'on avait essayé de penser à tout concernant ce personnage déjà mis en avant par les auteurs, semblant posséder un potentiel énorme, mais on n'avait certainement pas pensé à ça! 


Au détour d'une confrontation Saitama / King (dont on devine la nature en observant la couverture), les auteurs n'oublient pas Génos, le seul qui se démène réellement et qui semble posséder encore une marge d'évolution! 


Nous avons droit à des créatures aussi impressionnantes que menaçantes, toujours mises en scène avec brio grâce au talent graphique de Murata qui brille encore ici! 


Suite à ces incroyables révélations, on revient sur la prophétie annonçant une terrible menace, les héros partant du principe que l'attaque extra-terrestre n'était pas la menace en question, le QG organise une réunion contre nature, demandant l'aide des super vilains pour affronter les démons et monstres toujours plus nombreux. Sonic est bien sûr présent, mais un autre personnage sort également du lot...la tension est à son comble...nous n'en sommes qu' au deux tiers du tome...on tourne la page avec avidité...histoires bonus!! 


En toute franchise, cela devient vraiment de plus en plus pénible, bientôt, la majeure partie des tomes sera composée d'histoires bonus faisant avancer l'intrigue toujours plus lentement! Ici un tiers du tome ne nous intéresse pas! Non pas que cela ne soit pas agréable à lire, mais quand on est absorbé par une intrigue on a envie d'en connaître la suite et pas d'avoir des histoires courtes sans enjeu! 


Que les auteurs / éditeurs sortent un recueil d'histoires courtes, les lecteurs l'achèteront s'ils ont envie de les lire, mais que les tomes de la série soient consacrés à la série bordel! 


Cela devient de plus en plus pénible, et on a le sentiment que plus cela agace plus la place consacrée aux "bonus" est importante... 


Un tome frais et amusant, toujours aussi efficace, mais qui se termine trop vite et nous laisse sur une note négative! 


Critique 1


Depuis la destruction de la ville A par les Dark Matter qui ont tout de même été vaincus, le Q.G. de l'Association des héros a été renforcé, et se dresse désormais comme une forteresse imprenable au milieu des ruines de la cité. Mais malgré la défaite de Boros et de ses sbires, la prédiction de Madame Ridma, affirmant que la Terre est dans la mouise, semble toujours d'actualité, car les apparitions de fléaux continuent de se multiplier, et monstres paraissent de plus en plus forts...


Mais heureusement, le monde peut compter sur ses héros les plus valeureux, comme King ! 7ème de la classe S, cet homme au regard effrayant et à la balafre sur l'oeil gauche en impose auprès de tous, si bien qu'il est même considéré par beaucoup comme étant l'homme le plus fort du monde. Alors quand apparaîtra devant une redoutable menace, comment réagira-t-il ?


Après avoir mis fin à l'arc de Boros dans le tome précédent, ONE et Yusuke Murata poursuivent leur oeuvre sans faillir en offrant d'emblée une entrée en scène réussie pour King. Sur le coup, l'homme en impose vraiment, dégage vraiment une forte stature sous le coup de crayon de Murata, à tel point qu'il n'a même pas besoin de se battre contre l'infâme méchant Reptilangue pour le pousser à la rédemption ! On appréciera aussi, comme souvent, ce don pour offrir des designs de méchants parfois ridicules, avec des noms de pokémon qui vont bien. 


Mais King est-il vraiment ce qu'il semble être ? On devine doucement la réponse à travers certains de ses loisirs, jusqu'à ce que se confirme sa réelle façon d'être quand apparaît un nouvel ennemi bien plus redoutable que Reptilangue...


D'un côté, même si en termes de mise en scène Murata a déjà été plus inspiré et plus audacieux, on prend facilement plaisir à suivre un affrontement assez intense face à G4, une machine divine qui bénéficie d'un design dense et très soigné, ce qui bluffe d'autant plus quand on le voit en action. Et d'un autre côté, on s'éclate en découvrant la vraie personnalité de King (sur qui on n'en dira pas plus pour ne pas spoiler), et le rôle que va avoir Saitama à ses côtés ! L'alternance action/humour fonctionne bien, surtout parce que Saitama conserve sa personnalité tout à fait particulière, en s'incrustant comme si de rien n'était chez King, en se montrant toujours aussi détaché envers l'essentiel... et pourtant, notre crâne d'oeuf est à nouveau capable d'être réellement charismatique parfois, et King s'en rendra bien compte.


Qui plus est, tout ce passage, qui occupe les 110 premières pages, permet aussi d'entrevoir à travers King une petite facette du passé de Saitama, et d'installer discrètement de nouveaux enjeux autour d'une mystérieuse organisation. Et au bout de l'affrontement contre G4, on retrouve un Genos toujours aussi déterminé à entrer dans le top 10 de la classe S, et à retrouver le cyborg qui a détruit sa ville.


Le dernier chapitre, plutôt court, amène encore une donne supplémentaire avec le nouveau rôle que pourraient avoir des criminels aux côtés de l'Association des héros. Parmi eux se dégage rapidement une silhouette, celle du dénommé Garoh, qui a quelques allures de Hiruma d'Eyeshield 21 (la précédente série de Yusuke Murata)... Mais on se demande aussi ce que réserve ce cher Sonic !


Une nouvelle fois, on a un volume qui se voit écourté après environ 130 pages pour laisser place à des histoires bonus. A force, ça peut lasser, mais concrètement les deux récits bonus sont plutôt plaisants à suivre. Dans le premier, Saitama et Genos se retrouvent tous deux sur des affaires félines de natures bien différentes, et l'on s'amusera surtout de voir Saitama galérer devant une petite chatte lui en fait baver, tandis qu'il dégomme tranquillement un fléau félin. Dans le deuxième, on revient sur Bang et son nouveau disciple Charanko, sous la menace d'une bande s'attaquant aux dojos... Heureusement, Saitama et Genos sont là. Mais une nouvelle fois, s'ils finissent par se battre, c'est uniquement grâce à un sens des priorités qui n'appartient qu'à notre crâne d'oeuf.


Après l'affrontement assez dantesque contre Boros dans le volume 7, la série se poursuit donc sur de bonnes bases, en alliant toujours action et humour, et en distillant tranquillement de nouvelles pistes.


Critique 3 : L'avis du chroniqueur
Takato

14 20
Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Erkael

14 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs