Oméga - Alien mégalo sous contrôle Vol.3 - Actualité manga
Oméga - Alien mégalo sous contrôle Vol.3 - Manga

Oméga - Alien mégalo sous contrôle Vol.3 : Critiques

Dezicon

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 08 Juillet 2016

Critique 1


Lumulu, la fille de l'impératrice Kondoraito, veut s'emparer par tous les moyens de la source thermale de Shiho, et utiliser la force ne la gène en rien. Accompagnée de ses deux gardes du corps, elle va démontrer qu'on ne peut rien lui refuser...et pourtant ! Omega entre en scène, et malgré le contrôle le mental qu'exerce Shiho sur lui, il va libérer toute sa puissance !
Le destin de la Terre est en jeu et, ironie du sort, il est entre les mains d'un alien qui voulait la réduire à néant !

Dernier tome de cette courte série qui s’arrête bien trop tôt ! Sans être un titre exceptionnel, c'était une petite série sympa qui nous a fait passer un bon moment. Et au vu du final on devine sans peine que cette conclusion n'était pas souhaitée par l'auteur dont c'était ici le premier titre. Il a malgré tout eu le temps de conclure, mais certainement pas de faire tout ce qu'il a voulu !
Ce dernier tome n'est au final qu'une succession d'affrontements, plutôt bien menées qui plus est, jusqu'au grand final.
Ainsi on peut déjà observer un fossé entre le premier volume et celui-ci. Alors qu'on partait sur une série comique sur fond d'action, cela s'est rapidement transformé en shonen de baston sur fond d'humour. Peut être est-ce ce virage trop radical qui a causé la fin de la série, peut être que l'auteur a du se précipiter pour faire une fin à peu près correcte...difficile à dire. Mais quoi qu'il en soit, tout ceci a un arrière-goût de bâclé.

Le retour de Lumulu entraîne donc une succession d'affrontements, faisant clairement penser à un jeu vidéo, et peut être était ce voulu par l'auteur, pour rester dans le même délire qu'avec sa manette de contrôle. Ainsi dès qu'un affrontement se termine nous avons droit à un « here comes a new player » pour commencer une nouvelle bataille.
Tout le tome donc se déroule sur une unité de lieu et de temps, et là encore on est bien loin du côté disjoncté du premier tome où il se passait énormément de choses.
C'est certes très dynamique et intense, mais on ne ressent déjà plus la folie qu'on trouvait au départ, cela s'est simplement transformé en shonen de baston tout ce qu'il y a de plus classique.
On regrette également que le personnage de Shiho passe presque au second plan et perde ce statut qui faisait d'elle un personnage fort qui dominait tous les autres. Ici elle n'est plus que spectatrice des événements et se transforme en archétype de personnage féminin mal exploité. Vraiment dommage.

C'est donc sans trop de regret qu'on en termine avec cette série pourtant agréable, et malgré ses défauts, notamment dans ce dernier tome (qu'on pardonne aisément à l'auteur vu qu'il a dû conclure son titre dans l'urgence), on retiendra également de belles choses, comme ce trait et cette énergie que l'auteur a réussi à distiller dans sa première série, prometteur pour l'avenir ! 
Une série qui ne laissera pas beaucoup de traces, mais qui nous laisse supposer qu'on assiste à la naissance d'un auteur à surveiller !




Critique 2


Lulumu Kondoraito, l’excentrique alien, cherche à s’emparer de la source thermale de la famille de Shiho, mais cette dernière, obstinée, refuse catégoriquement. Pour parvenir à ses fins, Lulumu va devoir utiliser la manière forte et peut compter sur l’aide de ses deux gardes du coup. Doucement, la situation dégénère vers un combat entre les deux camps…

La courte série de Tomohito Oda, et accessoirement première œuvre reliée du mangaka, s’achève avec ce troisième opus d’Omega. Ce n’est pas une surprise puisque Kazé annonçait d’ores et déjà la série comme achevée et étant donné qu’elle n’avait pas encore eu le temps de raconter grand-chose, ce malgré deux premiers volumes agréables, on s’inquiétait de la finalité de ce manga qui n’a pas eu la chance d’avoir un parcours étoffé.

Evidemment, le final d’Omega n’est pas des plus marquants, l’œuvre se termine alors qu’elle pouvait raconter bien d’autres péripéties et élargir son univers. C’est pourtant un dernier arc narratif survolté et sympathique que choisit de nous offrir l’auteur afin d’achever sa série, ce dernier semblant être bien au courant du funeste destin de son bébé.
L’intrigue se concentre ainsi sur les ambitions de Lulumu de vouloir s’approprier l’auberge de notre héroïne, Shiho, élément déclencheur à une bataille qui mettra l’ensemble des personnages à l’honneur. Dans la forme, le contrat est rempli dans le sens où la bataille s’avère aussi fun que dynamique et enchaîne les rebondissements afin de garantir le divertissement. On n’en attendait pas tellement davantage de ce dernier opus qui répond, entre autres, à nos attentes.

Néanmoins,Tomohito Oda se contente parfois du minimum syndical alors qu’il aurait pour apporter plus de relief à son œuvre, et ce malgré sa fin prématurée. Le fait que les facilités scénaristiques se multiplient est un élément gênant, mais idéal pour vite amener la série à son dénouement, mais c’est bien la place de l’héroïne dans ce tome qui a de quoi faire grincer des dents. D’un bout à l’autre, Shiho, réputée pour être bagarreuse, aura été la demoiselle en détresse d’Omega et n’aura eu que pour seul rôle de le contrôler, assez minimaliste quand on sait que la série devait en partie reposer sur sa force et son mauvais caractère. De même, sa relation avec l’alien mégalo est censée avoir évolué, la preuve est alors établie par le constat de fin qui révèle l’attachement entre les deux individus, mais le tout semble tomber comme un cheveu sur la soupe puisque peu de développements entre les deux individus auront été contés, au final.

On pourrait toutefois se contenter de la fin qui se suffit à elle-même puisque l’auteur n’avait pas placé très haut les enjeux de son œuvre. Néanmoins, il se paie le luxe d’achever son tome sur une ouverture, sous-entendant une suite possible à sa série. Le tout est presque alléchant, mais sachant qu’au jour d’aujourd’hui aucune suite à Omega n’est programmée, cet épilogue sonne presque comme un effet de style sans réelle valeur.

Au final, c’est un dernier tome endiablé et appréciable que nous livre l’auteur, ce dont on se contente à défaut d’apprécier un final marquant qui aurait difficilement pu voir le jour après seulement trois opus. Gageons toutefois que quelques défauts entachent la lecture qui aurait pu se montrer encore plus appréciable, et la faute ne revient pas là à la courte durée de l’œuvre. Omega demeurera alors un shônen divertissant, mais avec ses défauts, qui ne restera pas dans les annales donc.


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

12 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
14 20
Note de la rédaction