Nisekoi - Amours, mensonges et yakuzas! Vol.7 - Actualité manga
Nisekoi - Amours, mensonges et yakuzas! Vol.7 - Manga

Nisekoi - Amours, mensonges et yakuzas! Vol.7 : Critiques Occasion

Nisekoi

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 20 Octobre 2014

Paula, une ancienne partenaire d’assassinat de Seishirô, vient au Japon pour se venger de sa camarade. En parallèle, la mère de Chitoge est sur le point de revenir au Japon, afin de « célébrer » les fêtes de fin d’année. Pour la demoiselle, les retrouvailles parentales sont une épreuve particulière, et Raku va vite comprendre pourquoi.


Ce septième opus est particulièrement hybride tant il oscille entre le surfait presque ennuyeux et le développement très bien amené. Et pour entamer la lecture, c’est la phase la moins divertissante qui nous est offerte.


C’est un constat qu’on fait depuis les débuts de la série, mais lorsque le mangaka laisse l’histoire de la promesse en suspens, c’est pour se concentrer sur des chapitres anecdotiques, souvent scolaires, qui ont la particularité de suivre des recettes vues à maintes et maintes reprises dans les comédies sentimentales ou manga de harem. Cette fois, Seishirô retrouve une vieille connaissance désireuse de l’éliminer, une amie d’Onodera tente de la rapprocher de Raku, et Chitoge fait tout pour plaire l’être aimé… en vain. D’un bout à l’autre, nous suivons les schémas convenus et les développements, de même que les différentes chutes n’apportent pas la moindre surprise. Inutile d’espérer de l’audace dans ce genre d’histoire représentant souvent un unique chapitre, celles-ci sont tout juste divertissantes, mais aussi cruellement agaçantes quand on sait que Naoshi Komi a l’imagination et le talent adéquat pour créer des scénarios plus construits et qui apportent véritablement un plus à la série.


Ce talent, il se ressent sur la deuxième moitié du tome qui se concentre sur un récit de quatre chapitres où la jolie Chitoge est à l’honneur, mais pas seulement. Les fêtes de Noel approchent, et la mère de la jeune fille s’apprête à revenir au Japon. Pourtant, Chitoge est loin d’être réjouie à cette idée…


Tout l’enjeu de cette histoire entoure le contexte familial de la petite blonde, un passé pour le moins intéressant. Ainsi, le personnage de la mère d’Onodera ainsi que sa psychologie sont des plus intéressantes et vient apporter un coup de sérieux à ce titre aux personnages peu surprenants jusqu’à présent. Ce petit arc s’avère ainsi très touchant, que ce soit la manière dont mère et filles vont se rapprocher, ou comment Riku fera tout pour réunir la famille. Le coup de théâtre, c’est que l’intrigue se relie de manière habile à l’histoire de la promesse, sans que cela paraisse téléphoné. Difficile alors de lâcher le tome une fois arrivé à ce scénario qui sauve à lui seul le volume.


Sur ce volet, Nisekoi oscille entre le trop classique jamais surprenant et un poil rébarbatif et le récit construit, touchant et passionnant qui fait preuve d’une narration exemplaire. Qu’il est frustrant de voir que l’auteur s’entête à créer des chapitres vus et revus, sans une once d’originalité ! Qu’il est frustrant de voir qu’en parallèle, il sait créer des histoires riches en émotion et plus matures ! Voilà la raison pour laquelle Nisekoi reste, une bonne série, divertissante, mais pourrait être bien plus que ça.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs