Nisekoi - Amours, mensonges et yakuzas! Vol.6 - Actualité manga
Nisekoi - Amours, mensonges et yakuzas! Vol.6 - Manga

Nisekoi - Amours, mensonges et yakuzas! Vol.6 : Critiques En scène !

Nisekoi

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 21 Juillet 2014

Les vacances d’été sont la cause d’une dispute entre Raku et Chitoge, si bien qu’ils ne s’adressent plus la parole. Pourtant, des solutions doivent être trouvées afin de garantir la paix entre les deux clans mafieux, sans compter que les deux faux tourtereaux sont choisis pour incarner Roméo & Juliette, lors de la fête annuelle du lycée.


Après quelques chapitres riches en révélations à propos de la promesse, ce volume s’écarte un peu de l’intrigue principale de Nisekoi, mais s’attarder sur un aspect prévisible de la série, mais qui a le mérite d’être traité rapidement : les sentiments qui se développent entre les deux héros. Et oui, à force de jouer aux amoureux, quelques sentiments naissent… On le voyait venir, et il s’agissait d’une étape obligatoire dans le récit, donc autant le traiter rapidement et correctement, afin de renouveler le récit.


Et pour écrire toute cette partie de l’histoire, Naoshi Komi choisit un classique : une pièce de théâtre dans laquelle les deux « amoureux » devront jouer. Et forcément, le choix se dirige vers Roméo et Juliette. Cela aurait pu paraître classique, mais pour le coup, la décision de l’auteur est judicieuse, tant le contexte de la pièce de Shakespeare s’adapte parfaitement au contexte de la série, avec une dose d’ironie : L’amour entre Chitoge et Raku n’est pas interdit, il est même fortement encouragé !


Mais plus que la pièce en elle-même, c’est bien le traitement du personnage de Chitoge qui nous intéresse. Et forcément, les sentiments naissants de la jeune fille ne sont pas faciles à accepter pour elle, amenant l’intrigue à la première dispute entre les héros. La séquence amène les personnages à se questionner, ce qui permet de faire le point sur chacun d’entre eux. D’une manière générale, cet aspect du récit n’est pas développé à la légère et même si certaines idées peuvent paraître surfaites, le talent du mangaka rend le volume très appréciable. On peut même se surprendre à s’émouvoir devant la double page de la « révélation », très bien mise en scène !


Les autres demoiselles éprises du héros, bien que présentes, sont très discrètes dans ce tome, ce qui décevra très certainement les fans d’Onodera, même si la demoiselle a droit à quelques séquences où elle est à l’honneur. En guise de compensation, le mangaka mise sur l’humour le temps de la pièce, en nous proposant un Roméo et Juliette… à sa sauce, c’est-à-dire sans queue ni tête, et forcément désopilant. Il est appréciable que Naoshi Komi n’oublie pas la tonalité décalée de son récit, afin de ne pas le transformer en récit sentimental à 100%.


Nisekoi s’éloigne donc un moment de l’intrigue de promesses pour se focaliser sur les sentiments de Chitoge, un passage obligatoire du récit. Néanmoins, malgré quelques facilités dans les idées, l’écriture rend la séquence appréciable, voire touchante. Désormais, Nisekoi devrait être un tout petit peu différent, ceci grâce au développement du personnage de Chitoge. On a hâte de voir ce que ça apporter au récit, à terme.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs