Nisekoi - Amours, mensonges et yakuzas! Vol.16 - Actualité manga
Nisekoi - Amours, mensonges et yakuzas! Vol.16 - Manga

Nisekoi - Amours, mensonges et yakuzas! Vol.16 : Critiques Le sosie

Nisekoi

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 01 Février 2016

Raku et Chitoge font une étonnante rencontre, celle de la princesse du royaume de Nonbihri, venue au Japon pour une visite diplomatique. Seulement, cette princesse du nom de Marusia est le portrait craché de Chitoge et lorsqu’elle confie vouloir découvrir le Japon de ses propres yeux, voilà que la jeune fille de gangsters lui propose d’intervertir les rôles le temps d’une journée !

Vous l’aurez compris au résumé, l’intrigue de Nisekoi n’avance pas d’un iota dans ce seizième opus et l’histoire des clefs n’est même pas évoquée. En revanche, sur certains aspects, ce volume s’avère réussi dans son ensemble, et ce par sa manière de mettre en avant et de manière successive les différents personnages, mais aussi de développer un récit sympathique sur quatre chapitres.

Ce récit, c’est celui de la princesse Marusia, nouveau personnage de la série et sosie parfait de Chitoge. Dans cette histoire, les deux demoiselles prennent la place l’une de l’autre, le tout aboutissant à des situations tantôt abracadabrantes, tantôt touchantes. Il est évident que derrière cette intrigue se cache une volonté de créer du fan service en mettant en scène une Chitoge différente, fragile et maladroite, mais le tout est suffisamment bien dosé pour rendre la nouvelle demoiselle attachante. Si le fait que Raku soit l’éternel garçon parfait dont chacune tombe amoureux, les interactions entre Marusia et les autres personnages font passer la pilule et rendent finalement ce court art extrêmement plaisant à suivre. Seul bémol : difficile de faire revenir Marusia dans la série ultérieurement, mais on espère que Naoshi Komi trouvera un moyen de rendre le personnage récurrent.

A côté de ça, le tome propose du Nisekoi on ne peut plus classique avec une succession de chapitres mettant les jeunes filles de la série en scène. Certains chapitre sont clairement plus réussis que d’autres, que ce soit dans leur dimension émotionnelle que dans l’humour, mais on retient avant tout et surtout l’histoire sur Ruri, personnage trop peu mis en avant, mais qui l’est à chaque fois de manière efficace. L’auteur brise alors un tabou pourtant solide, les sentiments que pourrait avoir le personnage par rapport à un autre qu’on connaît très bien. Le lecteur ne pouvait que spéculer sur le sujet jusqu’ici, mais on avance petit à petit vers cette évidence amoureuse. Et d’un autre côté, il est plaisant de voir Maiko apparaître sous une facette plus humaine plutôt que sa casquette récurrente de fauteurs de troubles. Assurément, on a là deux des personnages les plus attachants de la série.
En revanche, les autres personnages féminins que sont Onodera, Tsugumi, Marika et Yui se cantonnent au même rôle, et ce depuis bien des tomes. Il serait peut-être temps de les approfondir davantage, car pour l’heure, leurs apparitions restent lassantes.

Au final, voilà un seizième opus classique, mais efficace pour Nisekoi, surtout grâce au court arc autour de la princesse Marusia ainsi que le chapitre sur Yui et Maiko. Si la série a choisi de traiter très lentement son intrigue, il est dommage que Naoshi Komi ne cherche pas à décortiquer en permanence certains personnages, car ceux-ci sont globalement très attachants, mais à les laisser faire du surplace, on a tendance à se lasser de leurs apparitions.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
14 20
Note de la rédaction