My Hero Academia Vol.10 - Actualité manga
My Hero Academia Vol.10 - Manga

My Hero Academia Vol.10 : Critiques All for one

My Hero Academia

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 27 Novembre 2017

Critique 3


Les élèves sont une nouvelle fois la cible de la société des super vilains. Mais cette fois les élèves sont éparpillés et les professeurs bien trop peu nombreux pour les protéger... Eraser Head prend alors la décision d'autoriser les élèves à se battre, mais est-ce que cela sera suffisant? 


L'objectif des super vilains est clair: enlever des élèves pour les rallier! 


Ce tome s'ouvre sur une situation plus que délicate où nos héros sont face à des ennemis trop puissants pour eux, ce qui ne les empêche pas de lutter courageusement, ce qu'ils ont toujours faits!  


Ainsi dès les premières pages de ce tome nous assistons à de magnifiques moments de bravoure, comme on a déjà pu en voir dans ce titre (c'est une constante) et ce ne seront pas les seuls moments forts de ce volume décidément bluffant et incroyable! 


Mais avant d'aller plus loin, il faut savourer cette nouvelle lutte face aux super vilains, où encore une fois Deku va briller, mais il ne sera pas le seul à le faire, d'autres élèves seront mis en avant, notamment certains qu'on avait un peu moins vu jusque là! 


La conclusion de cette partie va s'avérer assez catastrophique, puisqu’outre les blessés parmi les élèves (notamment Deku en piteux état), la réputation déplorable que Yuei va se traîner, un des élèves manque à l'appel, désormais entre les mains des vilains! 


Alors que la série avait commencé sur un ton assez léger, celle-ci ne cesse de s'avérer de plus en plus sombre, lui apportant toujours plus de maturité et l’amenant à un autre niveau, encore plus prenant et intense, et ce tome est clairement celui qui va lui faire passer ce cap (à moins que le suivant...)


La grosse surprise du tome vient des réactions de l’élève enlevé, alors qu'on le pensait borderline, qu'on pensait qu'il finirait par virer du côté obscure, il va clairement afficher son appartenance au camp des bons et ses professeurs n'hésiteront à aucun moment à le reconnaître comme l'un des leurs! 


Une incroyable mission de sauvetage est mise en place par tous les héros, nous proposant là encore des moments forts et épiques, et les élèves partis le secourir sans l'accord de leurs professeurs n'auront rien à faire si ce n'est assister à cette opération de secours impressionnante! 


Mais bien évidemment les choses ne pouvaient pas se passer comme prévu et les événements vont mal tourner avec enfin l'entrée en scène du grand leader des super vilains, celui qu'on voit dans l'ombre depuis si longtemps... La tension atteint alors des sommets et on redoute clairement la suite... 


Ce manga parvient à nous mettre dans des états incroyables, nous vivons chaque grand moment avec les personnages, nous partageons leurs peurs, et ça, c'est un signe de grande qualité! 


A noter que le trait que Kohei Horikoshi s'avère de plus en plus saisissant, de plus en plus précis et que le dynamisme qu'il insuffle à son récit via sa mise en scène atteint des sommets! 


Une claque, rien de moins!


Critique 2


Les échauffourées forestières s’étalent encore ici lors des deux premiers chapitres. L’attaque du camp d’été par les super-vilains se terminera dans un folklore abracadabrantesque plutôt bien rodé : cela tangue jusque dans les airs et sans préavis. Une fin de capharnaüm donc, avec, à la clef, le rapt du môme qui expédie le plus large de son bon temps à vociférer. 


Puis durant près de quatre chapitres, l’auteur se consacrera à une étrange séquence en guise de creux romanesque : l’exercice paraîtra un brin périlleux dans son résultat. Oui, à peu près de la page quarante-trois à la page cent-vingt-cinq, il semblera non aisé d’être amadoué par les interviews à rallonge : maladroites réunions journalistiques pour tirer les conclusions d’un événement moyen. Et cela sera sans considérer les conversations pleines de boniments animant les débats d’un groupe de jeunes gens échafaudant un plan sur la comète pour sauver leur collègue fraichement kidnappé : un verbiage sans pareil, et pour lequel, décidément, Kohei Horikoshi excelle en maître. 


Ainsi, il sera assisté à un interminable baratin pour ne faire que décider si une poignée de garçons et filles du meilleur lycée de la planète – et donc les meilleures têtes en devenir pour ainsi dire – vont s’engouffrer dans le repaire à vauriens les moins recommandables de la Terre, le tout en contravention intégrale aux prescriptions légales dont ils sont censés se faire les ambassadeurs : manifestement, l’auteur n’est apeuré par aucun sophisme ; aussi, après avoir fait séquestrer notre cher Blondin-Hirsute, il n’hésitera point à prendre son lectorat en otage de développements pour le moins insolites et, surtout, sans intérêt aucun.  Il serait bon que Kohei Horikoshi cesse de s’appuyer aussi lourdement sur les conditions scéniques de ses personnages.  


Néanmoins, le lecteur le plus résistant – lequel aura précisément pu survivre au fade labyrinthus sus-relaté – pourra s’honorer d’un dernier tiers de volume presque inattendu tant, sans doute, il en avait été perdu trop d’espoir.  C’est ainsi que débutera une scène ombragée très en lien avec une des intrigues principales de la série : le préavènement de l’antagoniste majeur jusqu’alors observé et qui aura donné son nom au présent tome : All For One. Quelques escarmouches et explosions çà et là ; pas toujours pleinement exploitées et plutôt ordinaires – comme à l’habitude –, mais assez sympathiques à suivre au demeurant. 


Comme semble en avoir décidé la coutume, il aura été livré un tome très en deçà du potentiel que celui-ci aurait pu paraître recéler. Et pourtant, les deux dernières pages du volume sont tout bonnement excellentes : elles sont ce que le nekketsu a su produire de meilleur ; elles sont ce pour quoi même le lectorat se passionne tant pour ce genre ; et elles seront encore la raison pour laquelle une majorité se précipitera sur le prochain pavé… 


Un onzième et prochain volume qui permettra sans doute de révéler My Hero Academia  à l’instar d’un mainstream agréable ou de toute autre chose : va falloir que l’auteur se moleste les méninges, qu’il prenne son lectorat à revers, et s’éloigne, enfin, des conventions, pour offrir le moment de gloire qu’un personnage de l’envergure d’All Might ne saurait que mériter. Suffit la tarte la crème-jumpette, place au maelstrom ?


Critique 1

Le camp d'été organisé par le lycée Yuhei a viré au drame le plus total : l'Alliance des super vilains est entrée en action en envoyant nombre de ses recrues semer le chaos au sein des élèves, si bien que ces derniers ainsi que leurs tuteurs présents se sont jetés dans la bataille. L'ennemi dévoile rapidement son objectif, Katsuki, et afin de les empêcher de s'emparer du jeune garçon, Midoriya et les siens donnent tout ce qui leur reste de force...


Que de montées en puissance pour l'arc du camp d'été de My Hero Academia qui dévie doucement, mais sûrement vers une toute nouvelle phase, bien plus haletante et impactante par rapport au contexte global de la série. Jusqu'ici, Kohei Horikoshi a donné l'impression d'enchaîner les différents arcs sans lien visibles entre eux, traitant habilement les personnages, mais qui ne laissait pas forcément voir de fil conducteur. Cette ligne directrice est alors bel et bien mise en avant par ce dixième opus, comme si l'auteur déclarait vouloir passer aux choses sérieuses pour célébrer le passage de la série à la dizaine de tomes. La bataille du camp d'été contre l'Alliance des super vilains est donc ici justifiée, à travers une phase assez haletante dans la course-poursuite proposée, mais n'est que la première étape d'événements beaucoup plus importants, qui vont jusqu'à ébranler le monde en apparence paisible qu'on a connu. Et tout ça est assez subtil : le contexte social de My Hero Academia a été minutieusement dépeint jusque là sans que l'auteur en fasse trop, et celui-ci est grandement secoué par les rebondissements de ce début de tome. On voit alors clairement où l'auteur voulait en venir dès le second tome de sa série, aussi le cheminement de l’œuvre se montre bluffant avec le constat du tome présent.


Alors, bien le temps de la contre-attaque, une contre-attaque qui évolue sur deux fronts distincts, tout aussi passionnant l'un que l'autre. Du côté des élèves, le mangaka manie toujours aussi bien les liens entre eux et malgré le grand nombre de personnages clefs, tous ont été très bien développés jusqu'à présent, aussi les réactions des uns et des autres sont rendues légitimes. Ainsi, le sentiment d'une classe unie apparaît parfaitement ici et convainc sans aucun mal. En soi, le schéma de l'arc, dans ses grandes lignes, est classique, mais tout ce que Kohei Horokoshi a pris le temps de développer jusqu'à présent rend le tout passionnant.


Vient ensuite la grande intrigue de la série, mise en avant au terme de l'arc Stain, liée à All Might. La seconde moitié du volume fait monter une tension de manière constante à ce sujet, car depuis que le lecteur est au courant de l'identité de celui qui tire les ficelles du clan ennemi, difficile de ne pas se sentir concerné. Et là où un autre titre aurait tiré l'intrigue en longueur pour développer cet élément, l'auteur n'y va pas par quatre chemins en mettant justement le cas All For One au centre de l'action, un élément narratif d'ailleurs dévoilé par le titre du volume. Outre toute la spectaculaire et captivante entrée en scène des héros, il y a un développement minutieux du point central de l'univers qui, sans pourtant trop en faire, se dévoile assez vite et donne une dimension encore plus importante à cette phase du récit. On se demanderait presque comment My Hero Academia peut continuer après cet arc tant les enjeux clefs semblent s'illustrer sous nos yeux, sur la fin du volume. L'écriture se montre donc brillante, mais nous fait nous questionner, aussi l'attente du volume est une vraie torture puisque celui-ci sera charnière pour l'ensemble de la série.


Ce dixième tome se dévoile clairement comme le meilleur volume jusqu'à présent tant celui-ci démontre toute la justesse d'écriture de l'auteur, aussi bien en ce qui concerne ses personnages que son intrigue, qui ne fait pourtant que réutiliser les ficelles classiques du nekketsu, mais à sa sauce et avec sa narration. Un opus aussi passionnant qu'éprouvant, heureusement que le court chapitre bonus autour de l'adorable Tsuyu (ou Froppy!) apporte un peu de baume au cœur.


Critique 3 : L'avis du chroniqueur
Erkael

18 20
Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Alphonse

14 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
18 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs