Mushoku Tensei Vol.2 - Actualité manga
Mushoku Tensei Vol.2 - Manga

Mushoku Tensei Vol.2 : Critiques

Mushoku Tensei - Isekai Ittara Honki Dasu

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 22 Août 2017

Voilà déjà 7 années que notre héros, autrefois asocial dans notre monde, s'est réincarné dans un univers fantasy dans la peau de Rudeus Greyrat, tout en conservant ses souvenirs de son Ancien Monde et donc sa mentalité adulte. Passant de bébé à enfant pendant ces 7 ans, il a déjà vécu pas mal de choses, auprès de ses parents, de sa professeure en magie Roxy, ou de sa jeune amie Sylphy. Mais tandis qu'il montre des capacités magiques impressionnantes, son père Paul s'inquiète de le voir beaucoup trop proche de Sylphy, et décide donc, pour l'aider à grandir et à s'améliorer encore, de lui faire exploiter pleinement ses capacités en l'envoyant pendant  ans chez de la famille. Pendant ces 5 années, Rudeus n'aura aucun contact avec Paul, Zenith et Lilia, et une toute nouvelle vie commence pour lui, en tant que nouveau tuteur d'une fillette qui a deux de plus que lui et qui a un caractère bien trempé...


Ce 2ème tome de Mushoku Tensei marque donc une nouvelle étape dans la nouvelle vie encore jeune de Rudeus. Tandis qu'il doit s'éloigner de ses terres natales, de ses parents et de son amie Sylphy, le voici en partance pour la ville-citadelle de Roa, la plus grande cité de Fittoa, où il est accueilli avec fracas ! En effet, on peut dire qu'il sentira passer sa première rencontre avec ses nouveaux hôtes. Sauros Boreas Greyrat, oncle de Paul et seigneur des lieux, a tendance à crier trop facilement, tandis que son fils Philip apparaît un peu laxiste. Mais désormais, notre héros devra surtout composer avec Eris, la jolie jeune fille s'affichant en couverture, qui a un caractère pour le moins violent, la faute à un grand-père qui passe sa vie à la chouchouter ! Première mission pour Rudeus : parvenir à dompter cette jeune tigresse dont il a désormais la charge. Et au bout de ces 5 ans, il devrait avoir assez d'argent pour s'inscrire à l'Académie de magie avec son amie.


Ce volume sert surtout à continuer de poser les bases et les personnages : la ville de Roa, Sauros, Philip, la servante combattante Ghyslaine... tous possèdent quelques traits de caractère ou de physique assez marqués (difficile de ne pas remarquer l'allure très fan-service de Ghyslaine, femme-chat overboobée) qui parviennent sans mal à bien les faire entrer en scène. Mais celle qui attire toute l'attention sur elle est bien la jeune Eris, qui n'a pas fini d'en faire baver à Rudeus avec son côté violent et son caractère de petite princesse, du moins jusqu'à ce que notre héros arrive à la "faire tomber dans ses bras"... s'il y arrive.


S'en suivent donc quelques étapes assez classiques où Rudeus doit tenter de sympathiser avec Eris : un faux-enlèvement qui risque de tourner au vinaigre, des cours de magie, apprendre à danser à la jeune fille en vue de l'anniversaire de ses 10 ans... Même si les choses vont généralement à l'essentiel, on sent bien qu'Eris commence à s'ouvrir petit à petit, à descendre peu à peu du piédestal que son grand-père lui avait fait, à briser difficilement son sale caractère (par exemple, elle n'avouera pas facilement à Rudeus qu'elle souhaite apprendre la magie, la lecture ou le calcul), et même à laisser entrevoir certaines faiblesses, comme son sentiment de ne savoir rien faire. Ainsi, en plus de dynamiser la lecture, la miss arrive peu à peu à se faire plutôt attachante.


Ces nouvelles épreuves restent autant d'occasions pour notre héros de se confronter à nouveau au souvenir de son ancienne vie, et de prendre conscience qu'il ne doit plus répéter les mêmes erreurs. Par exemple, la tendance d'Eris à se sentir incapable de réussir quoi que ce soit et à abandonner sans faire d'efforts lui rappelle ce qu'il a été par le passé, et l'affaire de l'enlèvement montre qu'il sait bien que l'argent ne fait pas tout.


L'humour reste très présent, et restera efficace aux yeux de ceux qui en apprécient l'aspect un peu fan-service. Le scénario n'hésite jamais à exploiter les facettes moins glorieuses de notre héros à l'époque où il était neet et otaku, à commencer par son goût pour les jeunes filles ou les gros seins. Ainsi, bon nombre de réflexions déplacées s'immiscent de façon comique, et ont le mérite de globalement s'arrêter aux simples réflexions. Et puis il y a tous les petits comportements parfois un peu idiots : Sauros et Philip qui deviennent complètement gâteux devant Eris, Eris elle-même qui offre quelques moments de gêne assez fun...


On reste alors sur une lecture sympathique, bien rythmée et continuant de poser assez efficacement ses bases.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs