Montage Vol.7 - Actualité manga
Montage Vol.7 - Manga

Montage Vol.7 : Critiques

Montage

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 11 Décembre 2014

Yamato a été kidnappé par Asagiri, l'étudiant psychopathe aux ordres du mystérieux homme à lunettes. Quand il se réveille, notre héros est bâillonné, ligoté, et retenu prisonnier dans un camion lui-même enfermé dans un container. Il ne tarde pas à se rendre compte qu'il n'est pas seul dans cette galère : le policier Mizuhara est là, lui aussi, et est gravement blessé. Yamato doit rapidement trouver un moyen de se sortir de là, non seulement pour que l'état de Mizuhara ne s'aggrave pas, mais aussi parce qu'il devine que la prochaine cible d'Asagiri sera Miku... Sans oublier que Sekiguchi, dans l'ombre,e st toujours là, prêt à se jeter sur ses proies.


Après un tome 6 qui apportait de nouvelles pistes sans totalement les concrétiser, Jun Watanabe joue la carte de l'action et du suspense dans un septième volume qui s'en tire honorablement de ce côté-là. Grâce à un certain sens du rythme, l'auteur parvient constamment à nous donner envie de lire la suite du volume, chaque chapitre se finissant sur un petit climax au bout duquel on se demande si nos héros s'en sortiront ou non.


C'est efficace... et pourtant, il paraît difficile, une nouvelle fois, d'être pleinement satisfait à la lecture. La cause ? Une nouvelle déferlante de rebondissements beaucoup trop gros ou un peu répétitifs/lassants, notamment un Mizuhara qui revient en deux temps trois mouvements sur le lieu où Yamato et lui étaient séquestrés alors qu'il était laissé à moitié mort à l'hôpital, une Miku encore et toujours kidnappée, un nouveau compagnon d'infortune plutôt bonne poire pour nos héros, et les apparitions toujours au bon moment d'un Sekiguchi plus taré que jamais, qui confirme encore et toujours son statut de méchant qui est méchant juste histoire d'être méchant. Et si ce personnage était déjà très souvent too much auparavant, il l'est plus que jamais dans une fin de tome complètement improbable, qui prête plus à rire qu'autre chose... A force d'en faire des tonnes sur Sekiguchi, l'auteur le rend totalement ridicule.


Et pendant ce temps, le scénario, lui, n'avance pas d'un poil...


Les problèmes de Montage, depuis le début de la série, sont toujours un peu les mêmes. Jun Watanabe a beau réussir à rendre son récit divertissant et jamais inerte, les grosses ficelles et l'aspect toujours plus caricatural des personnages empêchent l'oeuvre de s'élever réellement, et après 7 volumes il y a la sensation que l'histoire fait du surplace et n'a quasiment rien dévoilé, ce qui commence à être vraiment embêtant...


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs