Mei's Butler Vol.9 - Actualité manga

Mei's Butler Vol.9 : Critiques

Mei-chan no Shitsuji

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 25 Novembre 2014

Dans le petit royaume européen du Bernstein, Mei a décidé de venir en aide à Claus/Clarisse face à la menace de l'envahisseur, et ne fait rien de moins que racheter le petit pays tandis que Rihito repousse l'oncle corrompu. Alors que cette petite partie aurait pu être sympathique avec son petit parfum d'aventure, Riko Miyagi en fait n'importe quoi, règle le tout très vite sans en dégager quoi que ce soit, si ce n'est un humour assez mal fichu autour du rachat du pays et du combat façon escrime de Rihito contre l'oncle (combat qu'on ne voit même pas). Idiote et improbable, cette brève partie ne sert tout simplement à rien, pas même à offrir un meilleur background autour de Clarisse et Léon, les deux "vedettes" de ce très court arc n'étant aucunement développées.


Après cette partie ratée, le retour au Japon se fait sans convaincre, la mangaka enchaînant avec une nouvelle partie qui débute n'importe comment, car arrivant sans préparation. En compagnie de ses prétendants et de Rihito, Mei part se promener à Shibuya, pour un résultat qui n'apporte rien, si ce n'est de l'humour peu inspiré, qui tourne principalement autour des prétendants, notamment le prince arabe toujours aussi insupportable, et l'espèce de geek qui attire l'attention de Milk. S'il peut amuser, l'ensemble cache très mal le vide persistant autour des prétendants, mal développés et dont on retient à peine les noms. Il y a bien quelques mystères autour de certains d'entre eux (notamment autour de l'identité du prétendant chinois et de son "sbire"), mais ils sont évoqués le temps de 2 ou 3 cases éparses, si bien qu'on peine à s'y intéresser.


Il faut finalement attendre un événement attendu pour sortir de notre torpeur : le retour largement annoncé (et donc aucunement surprenant, même si Riko Miyagi essaie d'étonner un peu) de Kento. Retour qui, là aussi, se fait un peu n'importe comment, tant il semble croiser Mei au pif, mais passons. Ce retour s'accompagne d'un flash-back bienvenu sur les 4 ans passés en Angleterre, mais dommage que ce retour en arrière soit si succinct et porté par des rebondissements une nouvelle fois improbables, trop faciles et vite passés en revue. A l'arrivée, c'est un Kento en apparence métamorphosé qui fait son retour. Devenu très beau, il a également un peu évolué niveau caractère, ce qui a le don d'irriter Mei. Le retour de Mini-Shibata est donc un brin tourmenté, mais Kento a-t-il tant changé que ça ? En réalité, on se rend bien compte que non, et que Mei, agaçante au possible quand elle est comme ça, s'irrite toute seule, sans raison vraiment valable.


Quoi qu'il en soit, on a un tome marqué par des événements importants autour de Kento et surtout de Kintarô Hongo, le grand-père de Mei, contraint de poser à sa petite-fille un ultimatum aussi tendu... que ridicule, Mei donnant l'impression de n'être qu'un objet sans personnalité pour lequel tous ces messieurs vont se battre (au sens premier du terme).


On va attendre le prochain volume, au cas où il y aurait des surprises, car certaines pistes sont quand même là pour entretenir la curiosité, mais pour l'instant cette nouvelle partie commence assez mal, Riko Miyagi s'enfonçant dans des clichés qu'elle exploite assez mal.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
10 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs