Marine Blue - Ai Yazawa Vol.3 - Actualité manga
Marine Blue - Ai Yazawa Vol.3 - Manga

Marine Blue - Ai Yazawa Vol.3 : Critiques

Marine Blue no Kaze ni Dakarete

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 14 Septembre 2016

Critique 2


Le défi entre Ippei et Tôru tourne au drame et Ippei en est gravement blessé. La sentence est tombée, Ippei doit renoncer au surf. Son rêve s’écroule et il est complètement anéanti. Haruka culpabilise et contre toute attente, décide de rester auprès de lui en répondant à ses sentiments alors qu’elle est amoureuse de Tôru. Mais Haruka est-elle heureuse ainsi ? Ippei n’est pas dupe.

A cause de la fin prématurée de son rêve, Ippei  est complètement paumé et ne croit plus en son avenir. Au lieu de se prendre en main, il décide de se la jouer à la dure et d’aller fréquenter des personnes ayant de mauvaises influences. Personne n’arrive à lui faire entendre raison et encore moins Haruka qui avait décidé de répondre à son amour. D’ailleurs cette dernière a des comportements qui continuent à énormément agacer. En effet, Haruka passe tout son temps à être malheureuse et ne faire que de pleurer n’assumant absolument pas sa propre décision. Elle attend désespérément Ippei en s’inquiétant de ce qu’il devient, mais pleure continuellement d’avoir choisi Ippei et non Tôru. Le style d’héroïne qui nous hérisse le poil de par ses décisions non assumées.
Finalement seule l’amitié entre Ippei et Tôru arrivera à rendre la raison à Ippei en particulier quand l’avenir en surf de Tôru est en jeu.

Un tome à nouveau décevant par le comportement d’une héroïne complètement désuète et qui aura le don de clairement nous énerver. Les seuls moments qui rehaussent le niveau de la série sont l’amitié entre Ippei et Torû, ainsi qu’un passé amoureux tumultueux juste évoqué entre Rika, et Sahara, un chef de bande. D’ailleurs, il aurait été un réel plaisir de découvrir dans les moindres détails les faits entre ces deux tourtereaux.


Critique 1


Si Ippei s'est sorti vivant de sa blessure, une mauvaise nouvelle l'attend néanmoins : il ne pourra plus jamais surfer. Haruka, qui se sent un peu bêtement coupable, se dit que c'est à ses côtés qu'elle doit rester, et qu'elle doit donc renoncer à ses sentiments pour Tôru. D'autant que dans le même temps, son amie la douce et prude Tomoyo lui avoue être amoureuse de Tôru... Mais Haruka sera-t-elle seulement capable de s'éloigner de celui qu'elle aime ? Et Tôru l'acceptera-t-il seulement ?

Les rebondissements de Marine Blue restent très classiques, voire basiques pour certains. Ici, les rebondissements amoureux autour de Tôru, de Haruka et d'Ippei ne créent aucune réelle surprise, on regrette le manque de mise en avant de Tomoyo, et tout le développement autour de l'ancien amour de Rika au sein d'une bande de loubards apparaît survolé. De même, certaines ficelles sont vraiment très grosses (la rencontre avec Sahara...), et certains passages au romantisme exacerbé sont presque ubuesques (la scène dans l'eau entre deux personnages en toute fin de volume...).
Pourtant, Ai Yazawa continue de faire de belles choses de tout ça. Bien que basique, le focus sur Rika témoigne d'une envie de l'auteure de s'intéresser aussi aux protagonistes secondaires. En voyant Haruka malheureuse, Ippei prend des décisions importantes montrant toute son inquiétude envers celle qu'il aime et envers son ami Tôru. Au-delà des sentiments amoureux qu'ils ressentent, les adolescents de Marine Blue pensent avant tout au bonheur de celles et ceux qui comptent pour eux, et c'est bien l'un des principaux éléments faisant la beauté de cette intrigue jusque là très convenue.

Quant au surf, il est toujours au coeur de l'histoire, lui aussi, que ce soit via le choix d'Ippei envers Tôru ou via l'arrivée d'un nouveau personnage classique, mais plutôt prometteur. Intrigues amoureuses et sportives devraient trouver une conclusion intéressante dans le quatrième et dernier tome de la série.


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

12 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Einah
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs