Maid Sama Vol.2 : Critiques

Après la déclaration et le baiser d’Usui dans les dernières pages du premier tome, notre héroïne au tempérament tsundere semble troublée par le jeune homme. Mais Misaki est trop débordée pour se laisser distraire et doit faire face à un nouveau problème mêlant deux élèves de Seika au prestigieux lycée de Miyabigaoka regroupant la jeunesse dorée de la région. Nous découvrons par ailleurs le délégué des élèves de cet établissement d’élite. N’a-t-il que de bonnes intentions à l’encontre de Misaki ? Enfin, la fête du sport se met en place et cette dernière est bien décidée à « protéger les filles de Seika ». Comme à son habitude, elle n’hésite pas à se surmener pour parvenir à ses fins. Notre personnage principal se retrouve à plusieurs reprises en mauvaise posture dans ce volume. Bien heureusement, Takumi et ses compétences hors-normes sont toujours là pour lui prêter main-forte !

Maid Sama ! est une série définitivement légère où les situations cocasses s’enchaînent. L’humour est en conséquence omniprésent dans ce second opus. Romance et action y sont réunies pour aboutir à un certain dynamisme : le tome ne reste pas concentré sur une unique problématique ce qui est peu fréquent pour un shojô. Il est intéressant et touchant de voir comment Usui, sous des apparences désinvoltes, se sent en réalité très concerné par tout ce qui touche à Misaki. Il tient à elle. Cela se traduit, non pas par des paroles, mais par ses expressions parfaitement illustrées par Hiro Fujiwara. Le lecteur ressent alors sa tristesse lorsqu’Ayuzawa ne prend pas au sérieux ses sentiments, sa colère lorsqu’elle se met inconsciemment en danger ou que l’on s’attaque à elle ou encore sa joie lorsqu’il explique qu’il en est « fier ». Par ailleurs, il veille à chaque instant sur Misaki même si celle-ci ne s’en rend pas toujours compte.

Le trait d’Hiro Fujiwara est de plus en plus agréable. Les problèmes de proportion évoqués lors de la chronique du premier tome sont quasiment absents dans ce volume. Graphiquement, le point fort de l'auteur est définitivement son traitement des gros plans au niveau des visages des personnages par lesquels elle arrive parfaitement à transmettre leurs émotions.

On regrettera cependant, le côté parfois très caricatural de l’œuvre.