Magi - The Labyrinth of Magic Vol.17 - Actualité manga
Magi - The Labyrinth of Magic Vol.17 - Manga

Magi - The Labyrinth of Magic Vol.17 : Critiques

Magi - The Labyrinth of Magic

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 13 Novembre 2014

Aladin, Titos et Sphintos ont découvert avec stupeur la vérité se cachant derrière le paradis artificiel de Magnostadt : un pays où les magiciens tirent leur bonheur de l'exploitation de l'énergie de kâfirs (ou non-sorciers), regroupés dans des cités souterraines ou règne la débauche. Titos y rencontre Marga, fillette gravement malade, au bord de la mort à force de voir son énergie exploitée. Cette rencontre le choque, et il décide de tout faire pour la sauver et réaliser son rêve : voir le monde extérieur. Seulement, nos trois garçons vont devoir se frotter au doyen de Magnostadt, Matal Mogamed, qui va leur alors leur offrir un cours sur ce que sont les magiciens...

Les premiers chapitres de ce tome s'attardent sur ces explications, présentant la solitude des magiciens et le passé dramatique et injuste de beaucoup de ceux-ci, à commencer par Mogamed. La façon dont Shinobu Ohtaka expose les choses est assez intéressante, dans la mesure où elle ne fait pas de Mogamed un être totalement méprisable. Bien qu'assez extrême dans ses idées et dans sa façon de voir les choses, le vieil homme possède un passé qui a hautement conditionné sa vision des kâfirs, et même s'il paraît impossible d'être totalement en phase avec ses agissements parfois à la limite de la dictature et du bourrage de crâne, on se rend compte qu'il a construit quelque chose après la fin de Mustasim et que sa façon de voir les choses suit une logique où l'inquiétude et la bienveillance pour les magiciens se confronte à sa vision déplorable des non-magiciens. De même, il reste un fin manipulateur, sachant se mettre les gens dans la poche, comme le prouvent les réactions de certains habitants des souterrains, ou la "grâce" qu'il accorde à Marga. Pourtant, quand Titos finit par dévoiler sa véritable nature, il n'hésitera pas, par bienveillance envers le magicien, à commettre l'irréparable face à Rehm pour le protéger. En somme, le doyen, qui occupe une bonne partie du tome, s'avère être un personnage intéressant, à la fois bon par certains aspects et mauvais par d'autres, un individu ambivalent surtout rongé par une vision trop extrême des choses, derrière lequel Aladin retrouve l'ombre de ses plus terribles ennemis...

Quand arrivent les révélations surprenantes et poignantes sur la nature de Titos, on devine que le récit est sur le point de s'emballer, et ça ne manque pas : la guerre pressentie contre Rehm ne peut désormais plus qu'arriver, et avec elle ce sont les prémisses d'un terrible affrontement plus grand encore qui se préparent. Dans l'ombre, on devine que Kô ne restera pas inerte, tout comme on est intéressé par la présence de guerriers Fanalis à Rehm, et qu'on attend impatiemment des retrouvailles annoncées et qui seront sans doute mouvementées entre Aladin et son plus vieil allié... Affaire à suivre !

En attendant, Shinobu Ohtaka nous sert là un tome qui va vite et qui enchaîne révélations et coups de théâtre rendant toujours plus cohérent son univers. On regrette juste deux choses : le passage du cours en laboratoire qui est une idée un peu vite expédiée (bouche-trou juste pour amener quelques informations essentielles sur les rokhs noirs), et le résumé en quatrième de couverture qui présente des événements n'arrivant pas avant les deux tiers du volume.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs